jeudi 19 juillet 2012

Chronique d'un redoublement : 44. Du rééquilibrage à un parfum d'euphorie dont je devrais me méfier...

SUITE 43


Mamie n'avait heureusement pas relancé la conversation, voyant bien mon trouble, et mon regard s'embuer. J'en avais été quitte pour un commentaire désolé de Mamie : "Ma pauvre Christine, tu sais bien qu'on ne doit jamais répondre à sa Maman. Surtout quand elle est déjà très fâchée. Tu cherches vraiment les ennuis".
Ce à quoi je n'avais rien trouvé à répondre, et Maman conclut le sujet en ajoutant : "Et pourtant, Christine le sait bien : quand on cherche les ennuis, c'est la fessée qu'on trouve..."
La formule fit presque rire mes soeurs, qui réussirent à se retenir, mais elles étaient à l'évidence ravies d'avoir obtenu les détails qui alimenteraient leur imagination, voire quelques moqueries à mon encontre en douce. Grande soeur, c'était donc confirmé, et explicité à Mamie, Grande soeur donc avait bien reçu une seconde fessée, culotte à nouveau baissée, et sur une lune encore réchauffée de la précédente claquée...



Par chance, cette double démonstration de la détermination maternelle n'avait pas impressionné que mes fesses. Aline et Diane avaient compris qu'elles avaient aussi intérêt à se tenir à carreau. Pour ne pas tenter Maman de vouloir "rééquilibrer" les comptes à leurs dépens.

De mon côté, quitte une fois encore à conforter Maman dans ses méthodes (mais cela, c'est facile à analyser maintenant, alors que sur le coup, je ne pouvais voir cela ainsi), quitte donc à ce qu'elle ait là un gage de son efficacité, Christine la doublement fessée ne pouvait que tout faire pour éviter de donner corps au dicton "Jamais deux sans trois".

Calmée pour un moment, allant jusqu'à ignorer, ou du moins passer au dessus des tentatives de moquerie des petites, je fis mon possible pour que les jours suivants soient sans reproche.

Le retour au collège après ce pont de quatre jours se fit de façon studieuse. Christine la chahuteuse avait pris pour quelques jours au moins l'habit de Christine la studieuse. Je récoltai d'ailleurs même un 18 à une petite interrogation en anglais, et cela la veille du jour où je dus faire mes heures de colle pour l'histoire précédente. Maman m'en félicita chaleureusement, annonçant la nouvelle à mes soeurs aussi, non sans un commentaire en forme de remise en mémoire : "Tu vois bien, ma chérie, que quand tu veux, tu peux. Tu ne vas pas me dire que ce n'est pas plus agréable d'être félicitée par Maman que d'être obligée de te donner encore la fessée... Quand ce ne sont pas deux déculottées le même soir..."
 
Le rappel du mémorable lundi rouge (pour mes fesses) me fit grimacer, mais je crânais fort avec mon 18. Quelque part, dans sa tête, Maman devait se dire qu'elle n'avait eu mal aux mains pour rien...


Huit bons jours se passèrent sans le moindre incident, jusqu'à un soir où, trainant dans les jambes de Maman qui nous préparait un dîner crêpes, Diane fit tomber le grand saladier de pâte. Il se cassa en un fracas, avec des débris de verre partout.
Maman hurla : "Ce n'est pas possible", intimant à Diane l'ordre de ne pas se sauver afin de ne pas marcher dans les débris de verre. Elle resta prostrée, tremblante, dans le coin près de la fenêtre de la cuisine, pendant que Maman ramassait le plus gros des débris, épongeait, et passait un coup de serpillère dans cette partie de la cuisine. 
Moi qui étais en train de mettre la table, je donnai un coup de main à Maman en allant mettre le sac contenant les débris dans la grande poubelle du garage.
Je revins vers la cuisine au moment où Maman avait essoré la serpillère, et rangé le seau dans le placard, sous les yeux implorants et larmoyants de Diane, qui n'osait pas bouger.
"Arrête de chigner, Diane, tu vas pleurnicher pour quelque chose maintenant" ! Et, sortant un tabouret de dessous la table pour le mettre au milieu de la pièce, elle attrapa soeurette par le bras, s'assit et la bascula en travers de ses genoux. Sa robe de gamine vola et sa culotte glissa vers le bas prestement.
Aline, qui faisait ses devoirs en haut, n'avais pas osé descendre, et c'est devant moi que ma plus petite soeur, récolta une dégelée magistrale, une fessée qui n'avait pas l'aspect appliqué de la plupart des miennes, une déculottée qui était donnée sous le coup de la colère, rapide et efficace à la fois, si l'on en jugeait pas les cris de pourceau égorgé de ma soeur qui en rajoutait à l'évidence.
Mais, je n'étais pas vraiment mécontente d'assister à la scène, en spectatrice cette fois...
Malgré cela, en grande soeur protectrice, j'avais comme un peu de peine pour elle, et le sentiment rétroactivement gênant de constater combien l'on voyait bien la main claquer, les fesses s'empourprer, la fessée faire son effet... Si c'était aussi impressionnant sur un bas du dos de gamine, cela me serrait les tripes d'imaginer ce que cela devait être encore plus impressionnant sur ma lune de grande soeur...

Maman dut changer de menu, ne pouvant refaire une pâte qui n'aurait pas eu le temps de "reposer" comme on dit. Diane, elle, eut droit à "un bol de soupe et au lit". Elle essaya de protester, mais se calma quand elle comprit qu'elle risquait un rappel sur les genoux maternels. L'expérience  du "doublé" resta donc une exclusivité de Christine...

Cinq ou six autres jours passèrent dans un certain calme. Non sans remarques, ni menaces plus ou moins nettes de Maman, mais la maisonnée s'en sortait sans anicroche, la déculottée de Diane ayant, en ce qui me concerne, aidé à rendre mes souvenirs moins à vif, mes exploits n'étant plus le dernier épisode familial en date...

J'étais à nouveau comme sur un petit nuage, d'autant que le soir où je ramenai un 15 en français, ce fut Aline qui eut des ennuis, Maman lui faisant refaire trois fois un exercice de calcul, qu'elle ne réussit pas plus.
Le diner étant prêt, nous sommes passées à table, avec une Aline pas tranquille du tout. Le repas expédié, ma soeur fut renvoyée dans sa chambre, pendant que Diane prenait un bain. "Tu as intérêt à avoir tout bon, sinon ça va barder", avait menacé Maman. Aline n'étant déjà pas sûre d'elle, elle rajouta plus de fautes qu'elle n'en corrigea, et j'ai vite compris, en entendant la voix maternelle tonner et Aline supplier que son heure était venue.
La porte de la chambre des petites était entrouverte, mais le lit d'Aline placé du mauvais côté. Je n'osai pas entrer mais la bande son était claire et édifiante. Sûr que le pantalon de pyjama de ma soeur avait été descendu, et de ce que j'ai perçu, la fessée était cette fois plus assimilable aux miennes, plus posée par une mère que sa fille devait énerver depuis un moment.

Diane et Aline fessées à leur tour, quelques bonnes notes venant me démontrer qu'une année de redoublante pouvait avoir du bon, sans pour autant s'épuiser au travail, je commençais à voir s'estomper dans ma mémoire le douloureux épisode du pont de la Toussaint.


Et si la fessée n'était plus qu'un mauvais souvenir, si elle était réservée aux petits, et si une bonne étoile continuait à protéger ma lune... j'avais envie de rêver !
La Christine insouciante refaisait surface, celle qui croit en sa chance, celle qui commençait à se dire qu'elle a comme de la marge, qu'elle pourrait peut-être même se tirer d'un mauvais pas s'il survenait.

Un 8 peu glorieux en français fit toutefois résonner à mes oreilles un : "Il ne faudrait pas se relâcher, Christine. Ne te crois pas à l'abri de nouveaux problèmes... Je veille au grain, ma fille..."
Mais, si j'avais bien compris la menace, ce n'était pas aussi clair que : "Gare à tes fesses, si tu repars sur une mauvaise pente". Ni que ce qu'elle pouvait sûrement penser et qui se serait traduit par : "Toi, ma grande, je commence à me demander si tu ne files pas un mauvais coton. Je te connais par coeur, ma fille, et si tu continues à vouloir tirer sur la corde, je connais une bonne méthode qui a fait ses preuves..."
Sauf qu'évidemment je ne lisais pas dans les pensées maternelles aussi bien qu'elle ne savait parfois lire comme à livre ouvert dans les miennes, ou sentir mes troubles, deviner mes mensonges, déjouer mes petites manoeuvres pour échapper à ses foudres...



Alors, de mon point de vue, chaque jour qui passait, était une victoire, un pas de plus qui éloignait mes souvenirs douloureux, qui me donnait l'impression de les conjuguer au passé, alors que, du côté de Maman, et je le percevais parfois, ce qui fait que je me méfiais un peu, de son côté donc, chaque jour qui passait sans grande explication entre nous, lui donnait au contraire l'impression qu'il faudrait remettre les pendules à l'heure sans trop attendre...
Deux façons de voir, verre à moitié plein ou à moitié vide. C'était comme si chaque jour sans fessée était pour moi un moyen de m'en éloigner, de m'en affranchir, alors que, pour Maman, la nécessité de gouverner par l'exemple, faisait que chaque jour qui m'éloignait de ma dernière fessée, était en fait un jour qui me rapprochait de ma prochaine fessée...
Je n'en avais pas conscience de la même manière et comme plus cela durait et plus je prenais confiance, plus je m'euphorisais, plus je redevenais davantage insouciante, plus quelque part Maman avait raison...

A SUIVRE

lundi 16 juillet 2012

Chronique d'un redoublement : 43. Des confidences maternelles bien gênantes

SUITE 42

Comme Maman l'avait laissé entendre, nous eumes la visite de Mamie en milieu d'après-midi. Elle apportait un de ses gateaux pour notre goûter. C'était un quatre-quarts aux pommes que Maman appréciait plus que celui au chocolat qu'elle trouvait trop lourd, mais dont nous raffolions, mes soeurs et moi.
Cela donna lieu à un goûter en famille, autour de la table de la salle à manger qui donnait largement sur le salon.
Aline et Diane se plaisaient à jouer les gamines modèles, se proposant pour aider, alors que j'étais plus réservée, tendant le dos quant aux sujets qui allaient être abordés.
Notre grand-mère s'enquit évidemment de la bonne marche de la maisonnée, félicitant les petites de leur gentillesse quasi suspecte. Diane, toujours rusée, lança un : "Hein qu'on est gentilles, Aline et moi, M'man ?" qui était une manière de se démarquer et d'amener le sujet sur mon propre cas...
Maman ne répliqua pas directement comme je le craignais, se contentant d'un "C'est vrai que je n'ai pas eu à me plaindre de vous deux, mais la journée n'est pas finie".
Mamie n'en comprit pas moins qu'il y avait un malaise avec moi, et ma mine tendue la poussa à poser la question : "Voyons, Christine, tu n'aurais pas encore fait des tiennes ?" Je détournai le regard, n'ayant pas envie de répondre oui, et ne pouvant nier l'évidence devant tout le monde.
C'est donc Maman qui confirma : "Oui, hélas oui. Notre chère redoublante se croit encore permis de chahuter en classe, de récolter des heures de colle, et de ne pas me le dire. Mais, elle faisait moins la fière, hier soir, quand elle s'est retrouvée sur mes genoux pour une bonne fessée devant ses soeurs."
Mamie compatit en me disant : "Ma pauvre Christine, tu devrais faire des efforts quand même". Il y a quelques mois encore, elle aurait pris ma défense plus nettement, n'aimant guère l'idée que sa fille sévisse contre l'ainée chérie de ses petites-filles. Mais, il y avait eu ce redoublement, décevant quant à mon image, et que Maman avait expliqué comme la preuve qu'au contraire je n'avais peut-être pas été assez "surveillée" et, quand il le fallait, "remise dans le droit chemin" de la manière que chacun devine aisément...
Tentant toutefois de désamorcer la tension qui m'étreignait au rappel de ces faits, elle ajouta : "Allez, que cela ne te coupe pas l'appétit, Christine. Si ta Maman te l'a donnée, c'est que tu la méritais. Une fessée, ça permet de réfléchir avant de refaire des bêtises".
Maman haussa les épaules et soupira longuement, avant de confier : "Oui, mais parfois, avec Christine, une fessée, cela ne suffit pas..."



Mamie montra son étonnement après cette réflexion, et ma chère mère se fit un devoir d'expliquer : "Je pensais aussi qu'une bonne fessée calmerait Christine, mais alors que je venais la consoler, il a fallu qu'elle se rebelle et me réponde effrontément. Comme quoi, elle n'avait pas encore bien compris la leçon".
Mamie émit l'hypothèse : "Elle était sûrement juste énervée et vexée d'avoir été punie".
Maman réfuta l'argument : "Ce n'est pas une raison. Et si Mademoiselle était vexée d'avoir été fessée devant ses soeurs, cela devrait au contraire l'inciter à ne plus me mentir et à filer droit. En tout cas, je l'ai calmée à ma manière... Je l'ai sortie du lit et rebasculée en travers de mes cuisses. Je lui ai baissé à nouveau sa culotte, ses fesses étaient encore tièdes de la première tannée, mais quitte à avoir mal aux mains, je lui ai redonné une fessée qu'elle n'est pas près d'oublier, n'est-ce pas Christine ?"
J'ai rougi comme une pivoine, d'autant que les regards brillants de mes soeurs témoignaient plus de satisfaction que de compassion. Elles venaient d'avoir un compte-rendu détaillé de la fin de l'épisode de la veille. Cela ne valait pas une version avec l'image, mais ce qu'elles avaient entendu ajouté aux mots de Maman suffisait à leur faire imaginer parfaitement la scène...
J'eus ensuite du mal à finir ma part de gateau, me retenant difficilement de pleurer, à cette évocation qui me faisait revivre cette soirée mémorable...

A SUIVRE

dimanche 15 juillet 2012

Chronique d'un redoublement : 42. Des pensées au lendemain d'une soirée douloureuse

SUITE 41


Cette dernière journée d'un week-end à rallonge mémorable pour mes fesses se déroula finalement dans le calme. Autant il avait fait beau depuis samedi, autant ce mardi férié, offrait un vrai "temps de Toussaint" comme l'on disait.
Maman ayant été porter au cours de la semaine quelques chrysanthèmes sur les tombes des arrière-grands-parents et d'une grande tante défunte, elle nous épargna le traditionnel défilé au cimetière qui n'est guère une sortie prisée par des enfants.
Il faisait mauvais et elle avait encore quelques tâches de repassage et de raccomodage à faire, et comme nous nous étions bien aérées les jours précédents, Maman préféra que nous restions à la maison, tranquilles, en sachant que Mamie ou Tata passeraient bien au retour de leur visite au cimetière.
Maman sentait d'ailleurs que sa petite troupe serait assurément sage, avec une grande bien calmée et des petites qui ne tenteraient pas le diable, dans une maison où elles avaient de leurs yeux vu ce qu'une bonne déculottée voulait dire, et deviné à l'oreille que, si cela ne suffisait pas, Maman savait doubler la mise sur les fesses de leur grande soeur...


Les petites ne tardèrent pas à descendre à leur tour alors que je finissais mon bol de chocolat et mes deux tartines beurrées. Maman était contente que nous ayons fait une bonne grasse matinée, d'autant que les petites qui avaient pu voir le film de Disney s'étaient couchées un peu plus tard que d'habitude. Maman s'en réjouit, et je vis que cela faisait plaisir à Aline et Diane qu'elle rappelle que les petites avaient pu profiter d'une soirée en forme de récompense... Et si elle ne le dit pas directement, cela ne pouvait qu'évoquer combien ma soirée à moi avait été tout autre...

Je le lisais dans les yeux d'Aline et Diane. Elles n'auraient pas osé, dès le matin, devant Maman, se moquer de moi, mais, en tout cas, elles paraissaient enjouées avec cette manière de relever la tête, cette sorte de fierté de celles qui ont été récompensées, une attitude contrastant avec la mienne, essayant de faire bonne figure, mais tendant le dos, fronçant les sourcils à chaque allusion même indirecte, et baissant plutôt la tête dans son bol pour éviter de croiser les autres regards...

Je n'avais qu'une envie, c'était bien sûr de tourner la page, de changer de sujet, de ne pas voir les épisodes de la veille évoqués à nouveau. A l'inverse, il y avait chez Aline et Diane, des questions restées sans réponse, et l'envie d'en savoir plus sur ce qui s'était passé dans ma chambre, sur cette deuxième fessée seulement devinée... Comme si elles se sentaient frustrées de ne pas avoir eu de ticket d'entrée pour le dénouement d'un spectacle dont elles avaient suivi les premiers actes, aux meilleures places, comme au premier rang...


A l'évidence, Maman ressentait la situation et elle n'en rajouta pas dans le rappel des événements. Ce n'était pas nécessaire, la double punition ayant été suffisante pour clore le débat, je pense.

L'épisode à rebondissement de la veille m'avait assurément calmée, mais il incitait aussi les petites à ne pas tenter le diable, tant en la matière parfois Maman pouvait avoir tendance à "rééquilibrer" les comptes, si j'ose dire...

Plus tard dans la matinée, Diane vint dans ma chambre me demandant de l'aider pour un jeu. Un prétexte pour essayer de m'amadouer, pour glisser à un moment sur ce qui s'était passé à l'abri de leurs yeux. Petite soeur était toute gentille, comme pleine de compassion, tentant de me pousser à la confidence. Je voyais bien son manège et je ne tombai pas dans le piège. Si la soirée de la veille s'était résumée à ma seule déculottée devant leurs yeux, sûr que mes soeurs auraient été dans la moquerie, auraient profité du moindre moment où nous aurions été seules pour se gausser devant moi.

Là, bizarrement, j'avais l'impression d'être dépositaire d'un secret qu'elle voulait absolument percer. Comme si il leur manquait la dernière page du chapitre, celle du dénouement. Cette deuxième fessée aurait pu me désespérer, me mortifier moralement, me faire vraiment réfléchir à mon comportement. Son aspect plus privé, plus mystérieux pour mes soeurs, m'amenait à l'accepter davantage. Elle aurait du raviver l'effet de la première, et elle l'avait fait du point de vue de la cuisson de ma lune, et de la douleur, mais du point de vue moral, de ma pudeur aussi, la suite était différente.



J'aurais pu n'avoir dans mes souvenirs cette sensation horrible et obsédante de la grande soeur traitée en gamine, à qui l'on baisse la culotte sous le nez des petites, et à qui sa Maman donne une de ces fessées d'anthologie. Mais, heureusement, oserais-je dire, il y avait eu mon mouvement d'humeur, ma réaction imprudente, qui m'avait valu de retourner sur les genoux maternels. Sauf que cette fois, c'était sans que les petites le sachent à l'avance, sans qu'elles y assistent. Cela devenait donc une histoire entre Maman et son ainée, un conflit entre la mère et la grande fille, réglé entre elles, même si concrètement c'était une fois encore une déculottée magistrale. Quelque part, c'était plus honorable, tant que Maman n'en donnait pas tous les détails à qui voulait l'entendre...

A SUIVRE