jeudi 19 mars 2015

Chronique d'un redoublement : 83. Une fessée magistrale mise en scène devant mes soeurs

SUITE 82

J'avais plongé en travers des cuisses maternelles, presque sans me défendre, me laissant attirer et basculer en la position tant redoutée... 

Et pourtant, j'aurais voulu fuir, me cacher, aller me réfugier dans ma chambre, préférant y attendre Maman que de devoir, comme je venais de le faire, descendre l'escalier, et entrer dans le salon, comme on entre en scène devant un public, pour y jouer son rôle.


Je crois qu'en d'autres circonstances, j'aurais sûrement fait plus longtemps la sourde oreille, j'aurais peut-être attendu un appel supplémentaire, un degré de plus dans le ton maternel, mais pas cette fois,et je pense que c'est parce que je n'avais pas le moindre doute sur ce qui m'attendait, et que je ne me donnais pas la moindre chance, même infime, d'y échapper.

Il y avait trop d'éléments, avec cette longue trêve de près de deux mois où, passé un certain cap, je sentais bien que cela ne durerait pas éternellement. Alors, quand ayant déjà reçu des menaces de plus en plus précises, on comprend que la prochaine goutte d'eau fera déborder le vase, il est évident que l'obtention d'une colle, qui plus est pour bavardage, qui plus est en anglais, qui plus est que je cache au moins 24 h en mentant, tout cela n'est plus du domaine de la goutte d'eau, mais a bien l'effet d'une bombe (comme celle que l'on faisait en plongeant jambes repliées dans la piscine arrosant tout le voisinage) faisant déborder le vase de la patience maternelle comme un raz-de-marée.

Je n'avais pas reçu la fessée la veille pour cause d'aveu trop tardif, mais je savais qu'elle m'attendait et qu'elle serait magistrale...

D'ailleurs, l'idée de la recevoir devant mes soeurs m'avait même effleurée, la nuit précédente, peuplant un moment un de mes cauchemars, et je n'en étais donc pas totalement étonnée.

De là à descendre l'escalier sans appréhension, ben sûr que non. Je l'avais fait en tremblant, impressionnée par le ton maternel qui ne souffrait aucune contestation. Comme une automate. Avec juste un instant de pause, d'arrêt avant de franchir la porte du salon, ma main droite esquissant comme un geste de défense en se posant un infime moment sur le fond de ma jupe. Le temps de prendre une grande respiration au moment "d'entrer dans la lumière", comme l'on dit dans le monde du spectacle. 


En entrant dans le salon, j'avais la sensation
d'entrer en scène, la main droite semblant défendre
ce bas du dos que j'amenais vers les genoux maternels...


Je savais que des paires d'yeux guettaient mon arrivée, que c'était comme un moment crucial de l'intrigue quand l'actrice entre en scène, quand Christine vient recevoir la fessée, ou plus exactement "sa" fessée, celle dont tout le monde a entendu parler depuis la veille, la fessée "de" Christine, signant son "retour" sur les genoux maternels. Et, vu ainsi, on comprend que mes soeurs se sentent comme des privilégiées, comme celles qui vont assister à ce come-back, idéalement placées au premier rang, après deux mois d'attente !

Dans ces conditions, ayant perçu leurs regards en entrant dans le salon, l'on comprendra qu'après mes vaines protestations, et le raisonnement limpide de Maman justifiant l'impérieuse nécessité, à ses yeux, de cette fessée, j'ai préféré détourner le regard ou même fermer les yeux en laissant Maman me basculer en travers de ses cuisses... Je ne voulais ni voir la mine curieuse et aux aguets de mes soeurs, ni leur montrer mon visage apeuré, déjà larmoyant et avouant en quelque sorte sa défaite...

De toute manière, cela faisait bien des jours que j'avais conscience que mon retour sur les genoux maternels était comme inéluctable, et cela faisait trois jours depuis que Mlle Paule m'avait donné ces heures de colle, que j'imaginais ce moment, que je m'angoissais en me remémorant d'autres scènes encore bien présentes dans ma mémoire, pour ne pas dire dans mon épiderme.


Cela faisait trois jours que j'avais compris 
que je n'y échapperais plus, et j'imaginais la scène, 
me remémorant apeurée des moments cuisants...
Mais, je me voyais déculottée au coucher
par Maman, seule dans ma chambre...
Rien que cela me faisait angoisser énormément...


Ce que je n'avais pourtant pas imaginé ainsi, c'était de me retrouver au salon pour une fessée "publique", ou du moins "en famille" ce qui n'était pas courant dans les pratiques maternelles, mais marquait justement un degré supplémentaire dans la volonté correctrice de Maman, dans sa volonté de donner une fessée "exemplaire".

Et j'en eus encore la confirmation dès ma mise en position. Car, même si je m'étais (presque) laissée basculer en travers de ses cuisses, je ne pouvais pas m'empêcher de supplier encore, sans crier, mais en implorant mes mots, hélas habituels si j'ose dire, qu'étaient : "Oh, non, Maman, noooon, pas la fessée, pas ici... Nooooon !"

Ce à quoi, Maman rétorqua inflexible : "Mais, si, Christine, tu sais très bien que tu vas l'avoir ta fessée, et que tu l'as bien méritée... Et, tant pis, si cela te fait honte devant tes soeurs, mais cela leur apprendra aussi ce qui arrive aux filles qui bavardent au lieu de travailler, à un moment pourtant crucial de l'année..."

Alors que Maman remontait le bas de ma robe pour dégager ma culotte, ma main droite tenta de s'interposer... Maman aurait pu me la bloquer en employant la force, mais elle préféra stopper son geste et lança à voix forte : "Enlève ta main, Christine ! Ne m'énerve pas davantage !"


J'ai tenté un instant d'interposer ma main,
mais Maman haussa le ton immédiatement. 
Je compris que je n'avais aucun intérêt à résister,
si je ne voulais pas encore "aggraver" mon cas... 

Je n'allais pas discuter, surtout devant mes soeurs, comprenant que Maman en rajouterait forcément pour montrer qu'on ne conteste pas ses décisions, et me doutant bien depuis la décision de la prof d'anglais, que j'étais bonne pour une nouvelle déculottée maison...

Je retirai ma main, que Maman bloqua dans mon dos, et je fermai les yeux, comme si je ne voulais pas voir la scène qu'au contraire, Aline et Diane dévoraient des yeux...

Ne réagissant pas, je laissais Maman "préparer" le terrain, s'appliquant à bien remonter et coincer la robe au milieu de mon dos, avant de s'attaquer à la culotte de coton blanc pour l'abaisser... Je réussis à retenir le "Noooon" qui me sortait des lèvres, le remplaçant par un long gémissement suivi de deux sanglots étouffés.

Ma relative passivité, comprise comme une acceptation, me valut les compliments maternels teintés d'ironie : "C'est bien, Christine, tu sais bien que Maman baisse la culotte des désobéissantes de ton espèce pour les punir comme elles le méritent".

Elle profita de ma docilité pour dégager pleinement ma lune, dégageant mon dernier rempart jusqu'en bas de cuisses...

Puis, il y eut quelques secondes de silence, une sorte de moment de mise en condition, comme si Maman prenait conscience de la tâche à accomplir, comme si elle jaugeait la blancheur de mes fesses, qu'elle s'apprêtait à tanner copieusement.


 
N'osant plus résister, n'y m'opposer, je laissai Maman
"préparer" le terrain, prenant le temps de bien dégager ma lune,
abaissant ma culotte jusqu'au bas des cuisses... 


C'est moi qui rompis ce silence en murmurant : "Maman, Maman, je t'en prie..."
La réponse fusa : "Ah, on fait moins la fière qu'en cours d'anglais, hein, Christine ? Tu pouvais pourtant te douter de ce qui t'attendait en bavardant au lieu d'écouter la prof ?"
Je m'entendis promettre de ne plus recommencer, sorte de réponse automatique fusant de mes lèvres, tout en étant évidemment sincère sur le moment...

Et d'attirer la réplique classique de Maman : "J'espère bien, Christine, j'espère bien. Sinon, ce sera une nouvelle déculottée, ma fille, et tu sais que Maman tient ses promesses, elle..."

L'argument me cloua le bec, ne voulant pas que Maman développe encore son sermon traditionnel, trop souvent entendu...

Je me tus, pendant que Maman me remettait en parfaite position, me rééquilibrant, et resserrant l'étreinte de son bras gauche qui m'immobilisait le dos, signe les premières claques allaient tomber...

Maman leva en effet son bras droit, non sans annoncer la couleur : "Assez parlé, passons aux choses sérieuses. Cela fait trop longtemps que je ne me suis pas occupée de tes fesses... On va rattraper un peu le retard..." Et la dextre maternelle atterrit au milieu de ma lune, me faisant pousser un cri, juste avant que deux autres claques ne visent chacune de mes fesses.



"Assez parlé, on va rattraper le retard..."
Les trois premières claques tombèrent sur mes fesses
offertes à la colère maternelle... 
La fin douloureuse et inéluctable d'une longue trêve... 

Maman laissa passer quelques secondes, et je sentis ma peau rougir sous les trois premiers impacts. Puis, elle décocha une première série d'une douzaine de claques, savamment réparties sur toute la mappemonde exposée, me tirant des petits cris de douleur.

"Ah, tu l'auras bien cherchée, celle-là, Christine... Comme si cela te manquait de recevoir une bonne fessée...", lança-t-elle avant une deuxième longue salve, ponctuée par des petites phrases aussi percutantes que sa main sur mes fesses... "Tiens, tiens, tiens, si tu avais oublié ce que ça fait quand Maman se fâche... Tiens, tiens, tiens, mais tu n'imaginais quand même pas que j'allais laisser passer ça sans réagir... Tiens, tiens, et tiens, tu sais bien Christine, que ce trimestre est le plus important ? Tiens, tiens, et tiens..."

La claquée maternelle était forte et appliquée. Pas tonitruante, mais plutôt précise et vraiment déterminée, m'arrachant vite des larmes. J'avais bien tenté de serrer les dents, de retenir mes cris, ne voulant pas me donner trop en spectacle, mais rapidement l'émotion mêlée à la douleur m'ont faite craquer... Et j'éclatai en gros sanglots, croyant bien faire en répondant aux questions maternelles : "Oui, je sais, Maman, aïe, ouille... Oui, c'est important ce trimestre, aïe, aïe, aïe. Je serai sage et studieuse, promis, Maman, ouille..."


L'émotion mêlée à la douleur me submergeaient,
je ne pouvais plus retenir mes pleurs, 
éclatant en gros sanglots entrecoupés de petits cris...


Et la fessée se poursuivait, entrecoupée de petites pauses et de dialogues entre une mère voulant donner une bonne leçon, et une fille tentant d'adoucir son courroux.

"Arrête donc de promettre à tout va, Christine. Tiens, tiens, tiens, tu vois ce que cela rapporte de se faire punir en classe... Tiens, tiens, tu t'en souviendras mieux cette fois... Tiens, tiens, tiens... Tu savais bien que Maman se fâcherait si tu étais à nouveau collée... Tu savais ce qui t'attendait à la maison, hein ? Tiens, tiens... Ne me dis pas le contraire, n'est-ce pas, Christine ?",  demanda-t-elle sans arrêter sa tannée méticuleuse...

"Oui, Maman, oui, je savais que je serais punie, ouille, ouille. Oui, Maman, je savais, mais arrête, j'ai mal, aïe, ouille. Je ne recommencerai plus..." répondis-je entre deux hoquets et cris.

Ma réponse ne fit que redonner du tonus à ma correctrice : "Oui, tu savais que tu serais punie et, malgré cela, tu n'as pas pu t'empêcher de bavarder encore et encore, Christine. Alors, je ne vais pas te décevoir, ma fille. Cette fessée-là, tu vas t'en souvenir longtemps. Tiens, tiens, tiens... Oui, ça fait mal, et non, ce n'est pas fini. Tiens, tiens, tiens, tiens, tiens et tiens !"

Cette série avait été plus forte que les autres, tombant sur des fesses déjà bien rouges et copieusement tannées. J'avais même tenté de m'échapper, de me retourner. En vain, Maman me bloquant à nouveau en haussant le ton : "Christine, ne gigote pas comme une damnée. A moins que tu ne veuilles que j'arrête là, et que je te donne une autre fessée, ce soir avant de te coucher..."


La douleur augmentant, j'avais essayer de me dégager, de me retourner,
mais la menace d'une autre fessée qui me serait donnée le soir
me ramena instantanément à la raison...
Je me laissai remettre en position offrant ma lune à la tannée maternelle...

La menace eut pour effet de stopper net mes velléités de rébellion. Je suppliai : "Oh, non, Maman, non !"  et je me laissai remettre en position, alors que Maman prenait Aline et Diane à témoin : "Eh bien, vous voyez les filles que la menace d'une nouvelle fessée ramène votre grande soeur à la raison. C'est dommage qu'elle n'ait pas réfléchi plus tôt, quand elle était en classe. Elle ne serait pas en train de pleurer comme une sale gamine que sa Maman corrige comme elle le mérite..."

J'avais à peu près tenu jusque-là, en ne donnant que deux ou trois coups d'oeil furtifs vers mes soeurs, voulant ignorer leurs regards moqueurs, mais à ce point de ma déconvenue, je tournai la tête vers elle, constatant combien elles avaient les yeux grand ouverts et fixés sur mon bas du dos...

Aline semblait la plus impressionnée, mais elle était aussi la plus concernée par les fessées maternelles, et je l'entendis dire, comme pour se défendre : "Tu sais, moi je ne bavarde pas en classe, M'man", ce à quoi Maman répliqua : "Oui, ma chérie, mais si tu n'améliores pas tes notes ce mois-ci, tu pourrais bien prendre la suite de Christine. Et tu vois ce que t'arrivera..." Aline fit une grimace qui montrait qu'elle s'imaginait à ma place. 


Aline observait la scène, comme fascinée par le spectacle de mes fesses
rougissant sous les claques sonores de Maman...
Mais, je devinais ses mains crispées, gênées quand Maman 
lui rappela qu'elle pourrait bientôt se retrouver à ma place... 

Diane, qui s'en tirait sans menace maternelle, arborait son petit air de sainte Nitouche, et elle encouragea presque Maman, en disant : "Oui, il ne faut pas désobéir et bien travailler, Aline, sinon Maman elle te baissera ta culotte comme à Christine, pour te donner une grosse grosse fessée". 

J'enrageais en entendant Diane commenter ma "grosse grosse" fessée, mais Maman la remit au pas, en rétorquant : "Du calme, Diane, je connais aussi une petite capricieuse qui mérite parfois de se faire aussi rougir les fesses".

Le dialogue s'était déroulé sans que je ne bouge de ma position. La menace de deuxième fessée m'avait calmée et je n'osais pas chercher à glisser par terre, ayant conscience que, malgré mes joues du bas écarlates, Maman n'avait pas dit son dernier mot...

Elle resserra son bras gauche pour bien me maintenir, et revint à son devoir de correctrice : "Bon, voyons donc où nous en sommes. Christine pense que cela suffit, mais c'est à chaque fois pareil... Deux heures de colle au milieu du dernier trimestre d'une année de redoublement, cela mérite vraiment une fessée mémorable... Regardez moi donc ces fesses-là, une minute sans claque et elles commencent déjà à pâlir... On va leur redonner des couleurs... Regardez bien les filles, je vais vous montrer ce que c'est qu'une bonne fessée... Tiens, tiens, tiens... Mais, est-ce que celle-là n'est pas un peu moins rouge que l'autre ? Tiens, tiens, tiens..."

Cette fois, chaque claque m'arrachait des cris, et Maman poursuivit consciencieusement son oeuvre. Je n'avais plus de pudeur, ni de peur de me faire moquer par mes soeurs, et je me laissai aller à pleurer, crier, supplier, à mesure que la cuisson devenait insupportable... Quelques claques ayant atterri sur le haut des cuisses, je ruai un instant, et lançai mes jambes en arrière, ce qui fit tomber ma culotte au sol, celle-ci n'entravant plus mes genoux.

Devant cette réaction nouvelle, Maman me bloqua à nouveau, rappelant sa promesse : "Arrête de gigoter, Christine, ou ça va mal aller ce soir..." Je baissai la tête, rendant les armes. De toute manière, en me débattant je n'avais pas eu le dessus et n'avais fait que récolter de plus fortes claques. Ma lune était un brasier et avait passé le cap de la douleur qui pique, pour une douleur plus profonde.


 N'ayant pas pu me retenir de lancer mes jambes et de me cabrer,
j'avais fait tomber ma culotte à terre.
Je n'étais plus entravée, mais le rappel de la menace maternelle
d'en "reparler" le soir même me convainquit de supporter
sans broncher la fin de cette tannée mémorable...

Je me relâchai à nouveau, et Maman pouvait comme savourer sa victoire. "Bon, j'espère que tu auras compris cette fois, Christine. Tu y as échappé trop longtemps, et j'aurais dû sévir plus tôt. Tu n'aurais peut-être pas eu cette colle... Mais, crois-moi, tu as intérêt à te tenir à carreau, car je ne te passerai rien jusqu'à la fin de l'année... Tiens, tiens, tiens, et tiens, tu la sens celle-là sur tes fesses ? Eh bien, elle y retournera autant de fois qu'il le faudra, tu peux me croire... Tiens, tiens et tiens..."

Maman leva le regard vers Aline et Diane : "Et cela est aussi vrai pour vous, les filles. Retenez bien la leçon, car la prochaine fois ce sera peut-être votre tour. Et vous voyez que Maman ne plaisante pas..."

Puis, s'adressant à moi : "Allez, encore quelques claques au cas où tu n'aurais pas bien compris. Tu t'en souviendras comme ça de tes deux heures de colle... Tiens, tiens, et tiens... Et, d'ailleurs la prochaine fois, ne mets pas deux jours pour m'en parler... Cela ne t'empêchera pas de prendre une bonne fessée, mais au moins il n'y aura pas de mensonge en plus... Tiens, tiens et tiens... J'aurais presque dû t'en donner une autre pour m'avoir menti, mais Maman va être compréhensive, je crois que c'est assez pour cette fois. Une bonne fessée devant tes soeurs, pour une demoiselle qui veut jouer les grandes filles parfois, cela devrait te faire réfléchir..."

Enfin, elle prit une nouvelle grande respiration, et relevant le bras, elle conclut : "Sinon, ce sera la fessée, ma fille, encore la fessée, Christine, tiens, tiens et tiens". Et, sans plus dire un mot, elle me donna une dernière salve d'une bonne douzaine de claques sonores comme jamais, que je pris en piaillant, avant qu'elle ne me relâche enfin et que je tombe à genoux sur le tapis du salon, hoquetant de douleur...


A SUIVRE