lundi 5 octobre 2015

Chronique d'un redoublement : 92. Quand Diane raconte mes déboires sans rien cacher...

SUITE 91

Ma situation au début de ce dernier mois de mon année de redoublement aurait pu être celle d'une ado confiante, sachant qu'elle allait obtenir sans trop de discussion son passage en Quatrième, et que l'on allait pouvoir tourner la page de ces deux années de Cinquième aux multiples rebondissements... Notamment pour mon bas du dos...

J'avais conscience qu'il valait mieux ne pas faire de faux pas, avec une mère aux aguets, bien décidée à ne rien laisser passer...
Mais, la dernière fessée reçue, qui plus est devant mes soeurs, pour du bavardage et une colle en anglais, m'avait servie de leçon et je m'étais résignée à faire attention, à ne pas négliger devoirs et leçons, dans l'espoir d'aller jusqu'aux vacances sans retourner sur les genoux maternels...






Ma dernière fessée m'avait fait réfléchir. Je savais qu'il ne restait plus
qu'un mois de classe, et je me fixai comme objectif de passer le cap
sans avoir à retrouver les genoux maternels, 
sans une déculottée supplémentaire,
bref sans la moindre fessée... 


J'avais un autre atout, c'est que ce programme des dernières semaines de l'année, je l'avais déjà travaillé davantage que d'autres parties. L'année précédente, quand Maman avait pris conscience qu'il y avait danger de redoublement, elle m'avait surveillée et fait travailler doublement, avec quelques fessées à la clé, sans toutefois pouvoir inverser la décision du conseil de classe, où il faut bien dire que les questions de discipline avaient joué au moins autant que le manque de travail.
Avec cette partie de programme assez bien assimilée, je pouvais me sentir en confiance, malgré le fait que la pression maternelle était réglée au maximum, Maman ne voulant pas que je termine sur une mauvaise note.

Mais, là où ma méfiance se transformait en inquiétude, c'était en constatant que Babette et Brigitte continuaient à se faire des messes basses, et à rire sous cape à propos de moi. Surtout après que j'ai vu qu'elles discutaient avec Corinne, mon ex-camarade de classe de l'année passée, et qui avait été une des actrices des moqueries dont j'avais été victime en fin de premier trimestre, à la suite de ma tentative manquée de me faire passer pour malade et éviter un contrôle en classe... Une tentative qui m'avait valu, déjà devant mes soeurs, une des plus belles fessées d'une année qui fut riche en la matière... Enfin, quand je dis "belle", je devrais dire "marquante" ou "démonstrative" par une mère bien décidée à ce que je retienne la leçon... Objectif atteint puisque je m'en souviens encore d'ailleurs !

Ce qui suit, je ne l'ai su que plus tard, à travers des confidences recueillies plusieurs années après, mais qui m'ont permis d'éclairer comment mes camarades de classe avaient pu se délecter de témoignages et détails sur les épisodes de ma vie familiale que j'aurais voulu garder cachés à jamais...

En fait, j'aurais dû m'en douter. Il n'y avait pas à chercher bien loin, puisque ce sont de petites manoeuvres de filles de ma classe qui leur ont permis de faire parler mes soeurs qui, elles, n'avaient pas conscience de la gêne et de la honte que cela allait provoquer en moi...

Actrice importante de mes déconvenues de l'année précédente, Corinne avait bel et bien confirmé à Babette et Brigitte que leur camarade Christine recevait encore, du moins l'année précédente, de cuisantes fessées... Elle s'était même fait un malin plaisir d'en rajouter un peu...

Presque dix-huit mois plus tard, le sujet ne manquait effectivement pas d'amuser Corinne, et d'attiser sa curiosité, son envie de savoir ce qu'il en était cette année... Et il ne lui fallut pas longtemps pour trouver un moyen de répondre à l'interrogation de Babette et Brigitte...

C'est Corinne à son tour qui attendit le lendemain midi mes deux camarades avec un petit air complice. Et ce qu'elle leur dit les fit faire des yeux ronds et complices. "Je vais savoir pour Christine, en faisant parler sa soeur...", avait annoncé Corinne.
Charline, la soeur cadette de Corinne, était en effet en primaire dans la classe de Diane, comme l'année précédente, et les confidences de ma soeurette m'avaient déjà joué des tours et valu quelques grands moments de honte.

Pressée de concrétiser son idée, Corinne alla, le soir même, chercher sa petite soeur à la sortie de l'école primaire, et elle s'arrangea pour engager la discussion avec Diane, lui demandant si sa grande soeur allait bien, puis changeant de sujet alors que Maman arrivait pour récupérer ses deux cadettes. 
Maman échangea quelques mots avec Corinne, qu'elle n'avait pas oubliée, d'autant que nous habitions à deux rues d'intervalle.

Charline et Diane allant au même cours de danse le lendemain soir, Corinne proposa à Maman de ramener Diane à la maison en allant chercher sa soeur à l'issue du cours. Confiante, Maman accepta, car cela lui économisait un trajet de plus à l'heure où elle préparait le diner et surveillait les devoirs de ses deux autres filles.




Corinne, avec son statut de grande, avait la confiance de Maman,
et elle pouvait, en jouant les grandes soeurs de Charline,
amadouer Diane, et la pousser à faire des confidences... 

C'est ainsi que le lendemain soir Corinne attendait Charline et Diane à la sortie du cours de danse. La grande soeur avait bien préparé son coup, profitant du chemin de retour pour aiguiller la conversation sur le sujet désiré... Prenant un air grave, elle suscita la curiosité des deux petites qui l'interrogèrent. Corinne se fit prier puis, faisant comme si elle délivrait un secret, elle prétendit avoir croisé juste avant une mère ramenant sa fille en pleurs à la maison : "D'après ce que j'ai entendu, elle avait volé dans un magasin, et sa Maman lui promettait de régler l'affaire en rentrant".
Charline rétorqua : "Ca va être sa fête", et Diane embraya : "Je n'aimerais pas être à sa place, dis donc", avant de demander : "Elle avait quel âge ?".
Corinne répondit : "Onze ou douze ans, je pense. Je crois qu'elle doit être au collège." Et, elle ajouta : "En tout cas, d'après ce que disait sa mère, elle était encore en âge de recevoir une fessée... Si elle a volé, moi, ça ne m'étonne pas. Qu'est-ce que tu en penses, Diane ? Si cela avait été ta grande soeur ?"
La manoeuvre était imparable, et Diane répondit du tac au tac : "Ca, c'est sûr, si c'était Christine, elle pourrait préparer ses fesses... Surtout pour un vol, tu penses bien."

L'expression employée par Diane ne doutant pas qu'en telle situation sa grande sœur devrait "préparer" ses fesses fit rire Charline qui imaginait déjà la scène...
Corinne commenta astucieusement : "Ça, je pense bien que ta Maman serait en colère si sa propre fille jouait aux petites voleuses. Heureusement que Christine est plus sage, maintenant qu'elle devient grande... Je suis sûre qu'elle n'est plus trop souvent punie... Hein, c'est vrai, Diane ?"
Sœurette fit la moue, avec un air mi-dubitatif, mi-amusé, et elle rétorqua : "Plus sage, Christine ? Je ne dirais pas ça... Hi, hi..."

 
Charline, à qui Diane faisait parfois des confidences, décrypta : "Tu veux dire que ta grande sœur reçoit encore des fessées comme une gamine, c'est ça, non ?"
Diane acquiesça : "Oui, Christine en reçoit encore, comme Aline qui ne travaille pas très bien, alors que moi j'ai des meilleurs résultats", se vanta même ma petite sœur.

 
Corinne fit semblant d'être incrédule poussant Diane à en rajouter. Ce qu'elle fit de bon cœur : "Si, c'est vrai. Moi, je suis moins souvent punie que mes sœurs. Même que c'est Christine qui reçoit le plus de fessées. Surtout depuis qu'elle est au collège... Maman veut qu'elle ait de bons résultats, et elle se fâche chaque fois que Christine a des mauvaises notes, ou quand elle est punie en classe ou qu'elle a des heures de colle".
 

Corinne interrogea, en faisant semblant de douter de la parole de soeurette : "Tu es sûre ? Tu ne racontes pas de bobards ? A chaque fois ? Comment tu le sais, donc ?"
Diane, piquée au vif, se justifia sans rien cacher : "Bah, c'est facile à savoir. Quand Maman gronde Christine et l'envoie l'attendre en pyjama dans sa chambre, on sait bien que ce n'est pas pour la féliciter... En tout cas, il faut voir la tête de Christine, quand elle file dans sa chambre... Elle sait qu'elle peut préparer ses fesses..."






 Avec ce que dit Diane, il est facile à Charline et Corinne d'imaginer
ma tête quand je file vers ma chambre "préparer" mes fesses...

Charline pouffa de rire, ajoutant : "Et alors, qu'est-ce qui se passe ? Si c'est dans sa chambre, tu ne dois rien voir..."
Diane ne se fit pas prier pour poursuivre : "Mais si, mais si. Parfois, Maman ne ferme pas la porte, et on peut guetter depuis le couloir... Et puis, avec Aline, on est dans la chambre juste à côté, et on entend tout. Maman attrape Christine, la met sur ses genoux et, à chaque fois, elle lui baisse sa culotte... Et, alors, ça claque fort sur ses fesses. Fort et longtemps..."




Diane ne se fait pas prier pour confirmer
le mode opératoire coutumier de Maman :
la fessée, culotte baissée,
le soir au moment du coucher...
Une fessée qui "claque fort et longtemps" ! 


Corinne savourait cet échange qui lui confirmait que, depuis l'épisode de "la malade imaginaire", rien n'avait changé pour son ancienne camarade de classe. Un an et demi plus tard, apparemment, Christine se faisait encore rougir les fesses pour ses bêtises ou ses mauvais résultats. Elle allait pouvoir le confirmer à Babette et Brigitte !

Corinne, qui avait fait semblant de ne pas croire Diane, joua cette fois la convaincue : "Ah, d'accord, je comprends, vous devez tout entendre, Aline et toi. Christine ne peut pas prétendre que votre Maman ne lui a pas donné la fessée. Et, c'est toujours dans sa chambre que ça se passe ?" 

La question de Corinne, qui avait souvenir de détails de l'épisode de l'année précédente, n'était donc pas anodine, et Diane s'y enfourna avec un petit sourire au coin des lèvres, comme si elle avait un secret à confier : "Non, pas toujours. C'est vrai que c'est le plus souvent dans la chambre de Christine, parfois avant le dîner, mais en général plutôt après, au moment du coucher. Maman vient nous dire bonsoir, et puis elle va donner sa fessée à Christine qui l'attend en sachant ce qui va lui arriver... Ca, c'est les habitudes de Maman, mais aussi des fois Christine reçoit sa fessée dans le salon, devant nous. Pour donner l'exemple, comme dit Maman".

Charline ouvrit des grands yeux étonnés : "C'est vrai, ça ? Alors, là, tu vois tout ? Raconte..."
Diane, contente de son effet, embraya : "C'est pas souvent, mais justement la dernière fois, ça s'est passé comme ça. C'était la semaine dernière, ou juste un peu avant. Christine a encore été collée par sa prof d'anglais..."
Corinne intervint : "Ca ne m'étonne pas, déjà l'année dernière, je me souviens bien que Mlle Paule lui en avait donné pas mal des heures de colle. Ta mère devait être habituée..."
C'était une manière astucieuse pour Corinne de montrer à Diane qu'elle savait ce qui se passait au retour à la maison, et d'inciter Diane à parler librement.





Les propos de Diane étaient catégoriques : à chaque fois que l'ainée 
ramenait une colle, il y avait à coup sûr une fessée pour Christine.
Et toujours, culotte baissée, pour une tannée magistrale... 


Diane confirma : "Oui, c'est vrai que c'était encore plus fréquent l'an dernier, et Maman n'a jamais accepté que Christine ait des colles pour du bavardage ou du chahut en classe. D'ailleurs, Christine faisait tout pour essayer de cacher la nouvelle, et gagner du temps. Mais, quand le courrier du collège arrivait, tout le monde savait bien qu'à chaque fois, cela se terminerait par une fessée pour Christine. Ca, c'est sûr de sûr, Maman n'a jamais pardonné..."

Corinne riait sous cape, en se remémorant les déboires que j'avais eus avec Mlle Paule, l'an passé, et elle venait d'avoir la confirmation que si, comme elle le savait déjà, l'épisode de la malade imaginaire, m'avait valu une déculottée magistrale, chacune de mes colles m'avait renvoyée sur les genoux maternels, et elle imaginait secrètement le tableau de mes fesses écarlates...

Diane poursuivit : "C'est pareil cette année, mais heureusement, Christine a eu moins de colle. Avec encore une fessée à chaque fois... Mais, là, pour la fessée dans le salon, c'est juste que cette fois, comme la fin de l'année approche, et que Maman était en colère que Christine n'ait pas compris, comme elle dit, et qu'elle ramène encore une colle, elle a eu droit à sa fessée devant nous !"
Charline, les yeux brillants, n'en croyait pas ses oreilles : "Tu as tout vu, tout vu, alors ? Allez, raconte, raconte..."

Diane fit oui de la tête, marquant toutefois un changement de ton. Alors qu'elle avait confié tout le reste comme des confidences presque moqueuses, son récit de la scène marquait plus de compassion pour son ainée, impressionnée de ce qu'elle avait vu, et espérant ne jamais être à la place de sa grande soeur : "Ah, oui, ça, on a tout vu. Il faut dire qu'on savait bien que Christine allait en prendre une. Elle avait annoncé sa colle la veille au soir à Maman, quand tout le monde était déjà couché. Il était trop tard, mais Maman a bien prévenu Christine qu'elle lui donnerait une fessée déculottée le lendemain. Ma pauvre soeur a dû bien mal dormir en y pensant..."
Corinne fit semblant de compatir aussi : "Ca c'est sûr, surtout que votre Maman tient toujours ses promesses. Ce n'est pas drôle de penser qu'il faut préparer ses fesses... Et donc, le lendemain, Christine a eu ce qu'elle attendait... Dès le matin, peut-être ?"
Diane reprit son récit : "On le croyait, mais comme il y avait école, Maman a dit qu'elle s'occuperait d'elle plus tard. A midi aussi, on était un peu pressés, même si le bulletin de colle de Christine était arrivé... Et Maman lui a bien confirmé qu'elle recevrait une bonne fessée en rentrant à la maison..."
Diane faisait durer le suspense, et Charline la pressait d'en arriver au fait, ce que ma petite soeur fit enfin : "Je pensais que Maman lui donnerait au moment du coucher, mais au retour de Christine, elle l'a expédiée dans sa chambre attendre qu'elle l'appelle. Puis, après notre goûter, Maman nous a envoyée dans le salon, et on a compris qu'on allait assister à tout.  Aline et moi, on était assises dans le canapé, juste en face de Maman, qui a appelé notre soeur, et lui a demandé d'amener son bulletin de colle. Christine ne savait pas trop quoi dire et demandait surtout pardon, mais Maman a fait un grand sermon à Christine, en lui rappelant ses promesses, avant de la faire venir sur ses genoux. Christine suppliait déjà en pleurant, mais Maman avait son oeil noir des mauvais jours, et elle a étalé Christine en travers de ses cuisses", poursuivit Diane en reprenant sa respiration devant Charline curieuse comme jamais, qui s'impatientait : "Et, alors, et alors...."
Diane ravie de son effet, ne fit plus attendre son auditoire : "Christine était restée habillée comme en revenant du collège, et Maman a pris son temps pour bien remonter sa jupe et dégager sa culotte que Christine essayait de protéger de sa main libre. Maman a élevé la voix, et Christine a dégagé sa main, laissant Maman lui baisser sa culotte jusqu'aux genoux... Les fesses blanches de notre grande soeur tremblaient, mais Maman les a vite faites changer de couleur... Et les claques sont tombées et tombées. Christine demandait pardon, pleurait, criait, implorant Maman d'arrêter, mais elle a continué longtemps, longtemps. Ma grande soeur pleurait et gigotait pour essayer de se dégager, tellement que sa culotte est tombée par terre. Maman a continué jusqu'à ce que Christine ne gigote plus et la laisse finir sa fessée... La pauvre Christine s'en souviendra longtemps, sûrement... Je n'avais jamais vu des fesses aussi rouges... Pour une fessée, c'était une sacrée fessée..." 






Diane était encore impressionnée du spectacle de la fessée
reçue par sa grande soeur, sous ses yeux et ceux d'Aline, 
une déculottée mémorable, qui lui inspirait même de la compassion pour la punie.
Ayant encore les images en tête, elle en fit une description précise 
qui ne tomba pas dans l'oreille d'une sourde... 

Corinne, qui avait tout prévu pour amadouer Diane, sortit de sa poche une poignée de bonbons et en donna deux à ma petite soeur, en glissant : "Toi, tu es donc la plus sage de la famille. Tu mérites des récompenses. C'est dommage pour Christine, mais elle n'a qu'à plus bavarder en classe, et elle n'aura plus de fessée, ou en tout cas moins souvent".
Diane commenta : "C'est exactement ce que lui dit Maman, mais Christine oublie vite..."

Corinne pronostiqua : "Alors, tu n'as pas fini d'entendre du bruit dans la chambre de Christine, ou de voir ses fesses rougir..."
Diane acquiesça en riant, alors que Charline ajouta : "Tu me raconteras, dis ?"




Contente de l'effet de ses confidences, Diane promit même
à Charline de lui raconter les prochains épisodes,
certaine qu'elle était qu'il y en aurait...
Même Corinne ne s'attendait pas à pareille aubaine... 

Ma petite soeur, contente de son effet, dit : "Oui, promis, mais vous ne le direz pas à Christine ?"
Corinne jura qu'elle et sa soeur ne diraient "rien à Christine". Mais, c'est à Babette et Brigitte que Corinne pensait en douce, trop heureuse d'avoir de telles révélations à leur faire...



A SUIVRE