Maman était ressortie avec la voisine, afin d'aller entreposer les plants de tomate à repiquer dans la petite cabane du jardin. Aline, qui était restée dans ma chambre, observait la scène, de derrière la fenêtre, commentant les moindres gestes des deux femmes, comme si elle était pressée que Maman ne revienne. Cela dura une dizaine de minutes, le temps d'échanger quelques conseils de jardinage, et pour Maman de donner deux salades à la voisine en remerciement de ses plants.
Puis, elle raccompagna son hôte jusqu'au portail, avant de revenir vers la maison. "Ca y est, Maman revient, Maman revient !" lança Aline comme si c'était une grande nouvelle. J'en frissonnai en faisant la grimace.
Diane qui était remontée sans rien dire, certainement vexée par une réflexion maternelle quand elle avait, devant la voisine, informé Maman que je m'étais reculottée, était restée depuis dans sa chambre. Entendant que Maman revenait, elle vint elle aussi jusqu'à ma fenêtre, se mettant à regarder à son tour dehors pour vérifier avec Aline le retour maternel, et conseillant Aline de filer dans leur chambre : "Il faut laisser Christine toute seule avec Maman pour qu'elle lui donne sa fessée déculottée", rappela Diane. Elle avait un petit air moqueur qui m'exaspéra, notamment en disant "sa fessée", comme si c'était vraiment la "mienne". Puis, en rajoutant : "Tu sais bien qu'elle n'a pas fini", mais je n'étais pas en situation de régler mes comptes assurément...
Mes deux soeurettes quittèrent ma chambre pour aller dans la leur, prenant chacune un livre, histoire de jouer les fillettes modèles...
Mes soeurs guettaient à la fenêtre le retour de Maman,
et m'en informèrent, rappelant qu'elle allait venir
me donner ma fessée déculottée...
Je les entendais juste chuchoter et se retenir de ne pas pouffer, et j'imaginais aisément que leurs messes basses avaient pour sujet le sort de leur aînée...
Maman ne remonta pas tout de suite, notant quelques uns des conseils de la voisine sur sa liste de courses. Elle se lava aussi les mains ayant manipulé quelques pots et les salades.
Le calme de la maison, que l'on aurait pu croire vide, était appréciable, mais Maman savait bien que ce calme n'était dû qu'au fait qu'elle était en train de sévir, et que nulle parmi ses filles ne voulait accroître la colère maternelle...
Toutefois, cela impliquait aussi qu'elle aille au bout de ce qu'elle venait de commencer, toute clémence aurait été interprétée comme une reculade et aurait fait perdre de la crédibilité aux menaces et promesses maternelles...
Elle en avait bien conscience, retrouvant par là un surcroit de motivation pour aller poursuivre sa tâche correctrice...
Maman monta donc les escaliers avec une détermination intacte. Je me relevai pour l'attendre, me bloquant près de la fenêtre.
Entendant Maman monter, je me relevai, pour aller
me mettre vers la fenêtre, m'éloignant de l'endroit
où Maman allait se remettre en position...
Passant devant ma porte, elle dit juste : "J'arrive, Christine, j'arrive !" avant d'aller contrôler ce que faisaient les petites, les trouvant en pleine lecture : "Bon, c'est bien, vous avez compris que ce n'est pas le moment de me déranger. Restez tranquille le temps que j'en finisse avec votre grande soeur".
Diane répondit : "Oh oui, Maman, on est sages, promis. Tu peux aller voir Christine. Elle t'attend" ! La réflexion me fit grimacer de loin. "Elle t'attend", avait dit Diane, c'était vrai bien sûr, mais j'avais l'impression qu'elle y ajoutait une notion comme "Elle a hâte que tu reviennes" alors que c'était évidemment le contraire, que j'aurais préféré qu'elle ne revienne pas avant la Saint Glinglin...
En tout cas, Maman savait que les petites n'allaient pas déranger la scène suivante, constatant une fois encore qu'une fessée donnée à la grande calmait aussi un tant soit peu les petites...
Maman ressortit laissant la porte de leur chambre grande ouverte, et arriva dans la mienne, dont elle ne referma pas la porte non plus.
Elle se rassit sur le bord de mon lit, en sa position préférée, tournant la tête vers moi, et lançant : "Allez, Christine, viens donc ici que nous reprenions notre petite conversation !"
Je restai figée et suppliai : "Non, Maman, s'il te plaît, non, pas la fessée, ça suffit..."
Elle ricana : "Christine, tu sais bien que c'est Maman qui décide quand c'est fini... Viens donc voir me montrer tes fesses pour qu'elles reçoivent ce qu'elles méritent..."
Je me fis doucereuse : "Maman, je t'en prie, je serai sage, je ne serai plus collée, jamais, c'est promis..."
Maman haussa le ton : "Christine, ça suffit, ne m'oblige pas à venir te chercher. Allez, viens ici !"
Comme une petite demie-heure plus tôt, consciente que je n'y échapperais pas, je m'avançai, à petits pas, lentement mais sûrement comprenant que je ne gagnerais pas au change à résister.
Je me laissai à nouveau basculer en travers des genoux maternels qui me baissa instantanément mon pantalon de pyjama, avec une dextérité rare, qui me surprit. J'en empoignai d'une main ma culotte, en un geste dérisoire de protection, en psalmodiant : "Maman, non, oh, non..."
La réplique ne se fit pas attendre : "Lâche cette culotte, Christine. Je ne le dirai pas deux fois. Tu sais que ce n'est pas ton intérêt... Et arrête avec tes "non, non" ridicules. Tu avais déjà ta culotte baissée tout à l'heure, pourquoi voudrais-tu que cela change ?"
J'abandonnai, sans dire un mot de plus, étonnamment docile, relâchant ma main dans l'instant et me la laissant bloquer avec mon bras derrière mon dos.
D'un geste dérisoire, j'avais tenté de bloquer ma culotte,
mais Maman obtint que je lâche raisonnablement,
avant qu'elle ne me re-déculotte à nouveau...
Maman le remarqua et commenta : "C'est bien, Christine, tu as bien compris qu'il ne faut pas résister à Maman".
De fait, j'avais surtout conscience que j'avais eu droit à une première partie de fessée déculottée, et que rien n'y ferait, que je n'échapperais pas à la suite claquante, surtout que j'avais la certitude que j'y passerais dès l'instant où Mlle Paule m'a annoncé ma colle...
Comme je ne résistais pas, Maman prit d'autant plus son temps pour dégager ma culotte, largement, pour bien me rééquilibrer et exposer au mieux la partie à corriger...
Maman marqua une pause, découvrant mes deux fesses tremblantes de peur, mais redevenues quasiment blanches, à part de très légères rougeurs, contrastant à peine avec la pâleur générale.
"Eh bien, voilà des fesses bien pâlottes. On ne dirait pas que Maman les a déjà claquées tout à l'heure...", s'amusa Maman, poursuivant : "C'est vrai qu'il en faut plus à ma grande fille pour qu'elles rougissent vraiment... Il faut dire qu'à force de recevoir de bonnes fessées, Christine a la peau résistante... Et quand je pense que tu pleurniches en disant : non, ça suffit... Tu te moques de moi, ma fille... Heureusement, Maman n'est pas dupe... Maman vérifie, et Maman va te donner encore et encore la bonne fessée que mérite ta conduite".
J'éclatai en sanglots, sentant bien la détermination maternelle, et appréhendant une suite qui allait être claquante et marquante, surtout que si ma lune avait retrouvé ou presque sa pâleur, les premières claques n'en avaient pas moins irrité l'épiderme, et les nouvelles n'en seraient que plus vite insupportables.
Maman avait découvert que mes fesses avaient pâli, retrouvant presque
leur blancheur initiale... Il ne restait quasiment plus trace de la première
claquée... Raison de plus de "repartir à zéro" et d'administrer à son aînée
une tannée exemplaire que même Christine savait mériter...
Je ne sus que dire une fois encore, entre deux sanglots : "Non, arrête, pas la fessée, arrête, Maman, arrête !"
Maman sermonna une ultime fois : "Voyons, Christine, tu n'imagines pas qu'une nouvelle colle en anglais le dernier mois de l'année, cela allait se terminer autrement. Garde tes larmes, tu vas en avoir besoin. Arrête de dire arrête, alors que je n'ai pas commencé. Ce que tu as reçu tout à l'heure compte pour du beurre, ce n'était qu'un petit aperçu, un échantillon de fessée, avant de passer aux choses sérieuses. Et comme tes fesses sont redevenues blanches, on va reprendre tout à zéro... Allez, tu vas voir que Maman, elle, elle tient ses promesses..."
A SUIVRE