mardi 5 décembre 2017

Chronique d'un redoublement : 125. Une tannée méthodique pour une fessée d'anthologie...

SUITE 124

Je m'étais avancée vers les genoux maternels, en marchant presque normalement, comme si c'était une évidence, consciente au fond de moi que je n'échapperais pas à une nouvelle fessée...
Il est vrai que j'avais déjà descendu les escaliers sans que Maman n'ait à hausser le ton, ni à me le rappeler trois fois...
Mon regard se fixait sur les genoux de Maman, et sur sa main droite qui semblait pianoter une sorte de musique envoûtante qui aurait dit : "Allez, viens ici, viens Christine, viens recevoir ta fessée..."


 La main de Maman me montrait où venir m'étendre...
J'étais venue presque sans tarder, consciente que 
je n'échapperais pas à cette nouvelle fessée..

Je n'allai pourtant pas jusqu'à m'étendre moi-même en travers des cuisses de Maman, arrêtant ma progression à quelques centimètres d'elle, sans même esquisser de mouvement de recul, quand Maman m'attrapa le poignet pour m'attirer vers elle, où elle n'allait pas tarder à me basculer en position...
"C'est bien, Christine, c'est bien", commenta toutefois avant Maman, positivement étonnée que je ne fasse pas plus d'histoires. "Nous allons régler nos comptes cette fois, ma grande, et ça va barder, tu peux me croire".
Je suppliai : "Maman, s'il te plait, pardonne-moi. Je sais, j'aurais pas dû, c'est pas bien, mais je le ferai plus, promis".
Elle répliqua : "J'espère bien, ma fille, que tu ne recommenceras plus... J'en suis même sûre, après la fessée que tu vas recevoir et que tu as bien méritée. Allez, assez discuté, passons aux choses sérieuses". Et en me tirant par le bras, Maman m'allongea sur ses genoux, que je retrouvais après la première déculottée de plus tôt dans ma chambre...


Maman me bascula en position, sur ses genoux
que je retrouvais après la première déculottée dans ma chambre...

Par réflexe, je me cabrai et posai ma main droite sur le bas de ma robe, comme pour me protéger, pour retarder la suite...
"Chris-ti-ne !", mon prénom fusa de la bouche maternelle, détachant les trois syllabes sur un ton excédé. Elle n'eut même pas à ajouter : "Lâche ça" que je retirai de moi-même mon bras, laissant ainsi libre cours à la volonté maternelle. 
"Bon, c'est bien, Christine, tu comprends que tu n'as pas intérêt à m'empêcher de te punir comme je veux. Tu sais très bien que cela ne ferait qu'aggraver ton cas... Allez, dégageons donc ces fesses..." ajouta Maman.
La détermination maternelle soulignée par le ton de sa voix, et tout ce discours qui avait souligné combien la falsification de signature était grave aux yeux de Maman, tout cela me paralysait en quelque sorte, bloquant la plupart des gestes de défense que j'avais pour ainsi dire l'habitude de faire quand Maman commençait à "s'occuper" de mon cas.
Et puis, il y avait aussi, dans ma tête, l'avertissement maternel qui sous-entendait que si je ne me laissais pas faire, elle attendrait le retour de mes soeurs... Une perspective que je ne voulais surtout pas voir se réaliser...
Alors, à la grande satisfaction de Maman, son ainée, cette fois, n'allait l'empêcher en rien de préparer ses fesses à la dégelée promise...


Maman prit son temps pour bien dégager ma lune...
Chaque détail montrait que cela n'allait pas être une fessée expédiée,
mais bien une tannée magistrale... 

Basculée en position, je fermai les yeux, me retenant même de supplier, et senti Maman attraper le bas de ma robe, le remonter à mi-dos, puis baisser ma culotte par derrière, ce qui me fit frissonner, avant de me soulever un peu pour tirer vers le bas aussi l'avant de ce dernier rempart, ma culotte se retrouvant entre mi-cuisses et mes genoux. Cela ne faisait qu'amplifier cette sensation particulièrement marquante d'être pour ainsi dire cul nu, ce qui ne se disait pas chez nous, mais du moins cette sensation d'être complètement les fesses à l'air...
Satisfaite de ce prélude, Maman tapota doucement une fois chaque fesse, commentant : "Voilà des fesses déjà redevenues bien blanches, à ce que je vois... C'est qu'elles sont résistantes à force de venir souvent sur les genoux de Maman, n'est-ce pas Christine ? Mais, crois-moi, elles vont vite retrouver de bonnes couleurs..."
Je sorti de ma torpeur, pour répondre à Maman, par une supplication : "Pardon Maman, pardon, je ne recommencerai plus... S'il te plait, pas la fessée, non..."
Maman ne me laissa pas en dire plus : "Tais-toi donc. Si, la fessée, bien sûr. Tu le sais bien, et pas une petite fessée comme tout à l'heure, tu vas voir..."


Maman avait tapoté une fois chaque fesse bien dégagée...
Avec un brin d'ironie dans la voix, elle avait constaté que
mes fesses étaient déjà "redevenues bien blanches..."
 Je la suppliais de m'épargner une nouvelle fessée...
Vu ma position, il était trop tard, bien sûr...
Au contraire, Maman me promettait que mes fesses
allaient "retrouver  de bonnes couleurs"

Je senti son bras gauche  resserrer son étreinte pour bien me bloquer, c'était le dernier signe avant-coureur de l'averse de claques. Elle commença par une série très vive d'une bonne vingtaine de claques données sans discontinuer, fortes et rapides, qui réveillèrent la rougeur de mon épiderme encore sensible de la première fessée de l'après-midi...
"Ah, Mademoiselle imite la signature maternelle, tiens, tiens, tiens ! Ah, elle se croit plus maline que Maman, tiens, tiens, tiens... Ah, ma grande fille croit pouvoir éviter la fessée promise par Maman, tiens, tiens, tiens, et tiens !!!" Maman commentait sa tannée comme pour se remotiver en rappelant les griefs qu'elle avait à mon encontre...
Une première pause de quelques secondes pour rajuster ma position, et constater que "voilà des fesses qui commencent à prendre des couleurs" et Maman reprit son oeuvre correctrice. Cette fois, par des claques plus espacées, plus précises, recouvrant méthodiquement toute la surface de mes fesses...
"Tiens, voilà ce que méritent les faussaires en herbe... Tiens, voilà pour t'apprendre à vouloir rouler tout le monde... Tiens, mais on ne trompe pas la vigilance de Maman longtemps, tiens, tiens, tiens ! Et, à l'arrivée, c'est Christine qui perd, tiens, tiens, tiens, à l'arrivée, c'est Christine qui prend une bonne fessée de plus, tiens, tiens, tiens, une tannée bien méritée..." poursuivait Maman.
Le monologue maternel associé à des claques méthodiques avait une efficacité maximale. J'étais passée des cris de la première salve, à des pleurs coulant à flots, alors que je sentais mon bas du dos devenir comme un radiateur incandescent...
"Oh, Maman, arrête, arrête, j'ai mal, j'ai trop mal. C'est fini, je t'en prie", ces mots m'étaient sortis de la bouche, avant que je comprenne que ce n'était pas ce qu'il fallait dire...
Cela ne fit que remotiver Maman : "Oh, que non, que ce n'est pas fini, Christine... Ce n'est pas toi qui commande, ah, non ! Tiens, tiens, tiens, et tiens ! Je veux que tu t'en souviennes longtemps de cette fessée, ma grande... Tiens, tiens, et sache que si tu avais envie de recommencer, ce serait pire encore, tiens, tiens, tiens..."


La fessée était interminable, alternant les séquences rapides
qui me faisaient crier, et les phases plus appliquées pour rougir
pleinement le moindre centimètre carré de ma lune...
Une tannée des grands jours, oeuvre d'une Maman très déterminée... 

Sa détermination regonflée à nouveau, Maman reprit cette tannée exemplaire par de nouvelles séries de claques, alternant les averses rapides et les séries appliquées...  Il y avait vraiment une volonté de bien faire, d'insister sur le message, sur la gravité de l'acte qui m'était reproché, et de l'associer à une déculottée magistrale...
Les séquences se succédaient, pas très longues, mais très douloureuses pour mon bas du dos, Maman reprenant son souffle entre chaque séquence, comme pour mieux jauger de l'efficacité d'une volée qui n'épargnait pas le moindre centimètre de ma lune devenue écarlate.
Lors d'une de ces mini-pauses, Maman re-desserra un peu l'étreinte, et je crus ma tannée finie. Je cherchai à redescendre de ses genoux, mais Maman tonna : "Hop, hop, hop, où vas-tu donc ? Ce n'est pas fini..." tout en bloquant ma tentative de fuite. Je tentai un instant de me débattre, lançant mes jambes en arrière, ce qui fit tomber ma culotte à mes chevilles, avant de ne tenir plus qu'à une d'entre elles.
J'y avais mis presque toute ma force, grognant fortement, criant presque, comme une sorte de révolte que Maman prit mal...
Elle attendit que je ne gigote plus pour me remonter parfaitement en position, me bloquant là, les fesses prêtes à recevoir la suite, mais prenant le temps de me sermonner encore : "Qu'est-ce que c'est que cette colère ? Mademoiselle n'est pas encore calmée ? Non, mais des fois... Depuis quand ce serait à la punie de décider quand ça suffit... Eh bien, non, Christine, non, ce n'est pas fini..."
Et sa main droite reprit sa claquée par une série vraiment très forte, qui me fit crier sans retenue... "Ah, voilà ce que j'appelle une bonne fessée, ma fille... De quoi t'ôter l'envie de recommencer... Tiens, tiens et tiens..."


Mon essai de fuite n'avait réussi qu'à remotiver Maman,
et je l'avais payé sur le champ par une série de claques
m'arrachant des cris, et m'ôtant l'envie de recommencer...

Je ne disais presque plus rien, me contentant de pleurer, de gémir, de pousser des cris à certaines claques plus douloureuses que d'autres.
Ma petite tentative de révolte et surtout la suite claquante m'avaient calmée. J'étais au bout du rouleau, épuisée, tout comme Maman devait l'être, car elle ralentissait le rythme...
Il y eut encore deux ou trois séries méthodiques avant que son bras ne s'arrête. Avant de desserrer l'étreinte, elle contempla son oeuvre, mes fesses écarlates, laissant échapper : "Ah, tu l'auras bien cherchée cette fessée, Christine" !
Elle écarta son bras gauche de mon dos et je glissai de ses cuisses, tombant à genoux, en pleurant et hoquetant.
Je restai un instant ainsi, comme sonnée, avant de me relever en titubant, puis je me penchai pour remonter ma culotte qui était entortillée autour de ma cheville gauche. Je la remis tant bien que mal, et fis quelques pas vers la porte, quand Maman, à son tour se remit debout, et m'interpella : "Hop, hop, hop, où vas-tu donc comme ça, Christine ?"
"Bah, je vais dans ma chambre, M'man, snif, snif", répondis-je entre deux sanglots.
Maman répliqua : "Tu remonteras quand je te le dirai, ma fille... En attendant, va donc te mettre le nez au coin pour réfléchir à ce qui vient de t'arriver". Et de désigner l'angle de la pièce, près de la fenêtre donnant sur le jardin.
"Mais, mais, euh, M'man", bredouillai-je, moi qui n'avais pas été mise au coin depuis bien des années...
Elle me coupa : "Il n'y a pas de "Mais, mais" qui tienne. Obéis tout de suite, si tu ne veux pas revenir sur mes genoux..."
 A SUIVRE



vendredi 17 novembre 2017

Chronique d'un redoublement : 124. De l'aveu au réglement de comptes sur les genoux maternels

SUITE 123

Je sortis donc de ma chambre et descendis l'escalier vers le rez-de-chaussée. J'avais la tête qui bouillonnait, mais je ne voulais plus réfléchir, sinon je ne serais jamais descendue, et il n'était pas question d'attendre le retour de mes soeurs, cette menace que Maman avait distillée en ne doutant pas qu'elle ferait son effet...

Quitte à retrouver le chemin des genoux maternels, mieux valait que ce soit sans témoin, même si, la plupart du temps, je m'arrangeais pour gagner du temps plutôt que de précipiter les événements...
Maman était assise sur la banquette du salon, et mes copies de maths étaient posées bien en évidence sur la table basse devant elle. Je m'arrêtai à l'entrée de la pièce, la tête et le regard baissé, sans rien dire. Maman m'interpela : "Ah, te voilà quand même, Christine ! Tu n'es pas pressée de t'expliquer à ce que je vois... Mais, je devine pourquoi..."
Je gardai le regard fuyant et murmurai : "Mais, je, euh, je suis là, M'man" !
Elle rétorqua : "Heureusement encore... Mieux valait pour toi que je ne sois pas obligée de venir te chercher..." Et, me désignant le fauteuil à sa droite, elle ajouta : "Assieds-toi là, et réponds donc à la question que je t'ai posée tout à l'heure... Qui a signé cette copie d'un 5 sur 20 en maths ? Allez, Christine, réponds bien cette fois... J'espère pour toi que la fessée que je t'ai donnée t'a fait retrouver la mémoire..."


Maman m'avait demandé de m'asseoir, et me montra la copie
à la signature falsifiée... J'hésitais encore, mais comprenais
que cette fois, j'allais bien devoir avouer mon forfait... 

Je sentis mon coeur qui battait la chamade. J'étais comme haletante, au bord des larmes, et me mis à balbutier : "Bah, euh, je, euh, je ne sais, euh..." J'allais presque encore nier, et Maman haussa la voix, en criant presque : "Christine !!!"
Le ton était celui d'une colère sourde, et je me repris, bredouillant : "Oui, Maman, oui... Oui, euh, c'est, euh, enfin, c'est moi... C'est moi qui ai signé le devoir. Je, euh..."
Maman m'interrompit : "Et pourquoi donc, Christine ? Pourquoi ne me l'as-tu pas montré ce contrôle ?"
Je tentai : "Euh, bah, il fallait le rendre, et j'avais, euh, oublié..., euh, de le faire signer"
La réplique maternelle fusa : "Tu avais oublié ? Ne me prends pas pour une idiote à nouveau, Christine. Dis-moi plutôt que tu avais peur de me la montrer cette mauvaise note, très mauvaise même pour une redoublante censée être bonne en maths. C'est cela, hein ?"
Je baissai la tête et me mis à sangloter : "Bah, euh, oui, M'man, euh, je voulais pas que tu me disputes..."
Elle eut un sourire en coin, devant le terme que j'employais : "Que je te disputes, comme tu dis... Que je te gronde, c'est ça...? Sois donc plus précise, Christine... Qu'est-ce qu'elle donne, Maman, à sa grande fille quand elle ramène une mauvaise note ? Ou quand elle ment effrontément comme tout à l'heure ? Allez, dis-le moi..."
Je sanglotai à nouveau et baissai la tête sans répondre. Maman reposa la question : "Allez, Christine, Maman donne quoi aux menteuses ? Comme tout à l'heure... Tu as oublié déjà ? Tu veux que je recommence ?" Devant l'insistance maternelle, je répondis à mi-voix: "Non, non, ne recommence pas. Bah, la, euh... c'est la f..., la fessée, M'man".
Maman enchaina : "Parfaitement, Christine, la fessée. Et donc, c'est bien pour éviter une bonne fessée que tu savais mériter que tu as décidé d'imiter la signature de Maman, en imaginant que personne ne s'en apercevrait..."


Maman me poussait jusqu'au bout de mon raisonnement,
et je ne pus qu'expliquer le pourquoi de cette falsification. 
C'était par peur d'être "grondée" ce que Maman me fit préciser en me faisant
reconnaître que c'était pour éviter une fessée méritée... 

Je lâchai entre deux sanglots : "Oh, pardon, pardon, Maman. Mais, euh, comment tu as vu ?"
Elle rétorqua : "Le pardon, on verra plus tard... Mais, d'abord, tu imagines que je puisse ne pas me souvenir si j'ai vu ou non un de tes contrôles ? Et puis, même si ce n'est pas trop mal imité, je te signale que je mets toujours "Vu" et non "Vue" ! Et que lorsque je signe, je n'oublie jamais de mettre un tout petit tiret entre A et M, d'Anne-Marie, même en initiales... Tu vois, il faudra faire plus attention, si tu voulais un jour recommencer...  Mais, j'espère bien t'en ôter l'envie..."
Je me mis à pâlir, autant par la menace finale, que du fait d'avoir pu faire ces deux erreurs manifestes dans mon travail de faussaire en herbe...
Je répliquai en tentant d'être convaincante : "Oh, non, Maman, non, je ne recommencerai pas, jamais, promis, jamais de jamais... Pardon, je te demande pardon..."
Maman était visiblement excédée : "Enfin, tu as quand même réussi à tromper la vigilance de ta prof de maths... Heureusement pour toi qu'elle ne l'ait pas vu, sinon je me demande si ne serais pas aller te flanquer une volée devant elle..."
Je suppliai : "Pardonne-moi, Maman, pardonne-moi... Je te montrerai tout maintenant, tout, même les mauvaises notes, si j'en ai encore..."
Maman me cloua le bec : "Tais-toi donc, Christine... Quand je pense que tu as réussi à rouler ta prof... Ah, tu devais bicher intérieurement, ce jour-là, et depuis des semaines, à rire sous cape en te disant que tu avais échappé à une nouvelle fessée... Mais, la chance n'est pas éternelle, ma fille. Un jour, il faut payer ses dettes, et ce jour est arrivé... Il va bien falloir que tu la reçoives, cette fessée, Christine... Et avec les intérêts !"


Maman n'avait pas tort : je me souvenais combien  je "bichais"
intérieurement après que la prof n'ait pas remarqué la fausse signature...
J'étais toute heureuse d'avoir pu, ce qui était assez rare,  
éviter une nouvelle déculottée...

Je pris ma petite voix suppliante : "Mais, Maman, ça y est, j'ai déjà eu ma fessée tout à l'heure..."
Elle me fit taire : "Tais-toi donc, Christine. Ne dis pas n'importe quoi. Tu as juste eu ce que tu méritais pour m'avoir menti effrontément, alors que je te mettais le nez sur ta fausse signature... Mais, il n'en reste pas moins que ton 5 sur 20 en maths méritait une bonne fessée, et que c'est même parce que tu n'en doutais pas un instant que tu as essayé d'y échapper... Pas question donc que tu reçoives pas ton dû !"
Je ne savais plus quoi dire, et ne faisais que répéter : "Non, Maman, non, oh non, non..."
Mais, elle n'en avait pas fini avec sa sentence... Et poursuivit : "Mais si, mais si, Christine, tu n'imaginais pas que j'allais te faire grâce d'une fessée avec laquelle tu joues à cache-cache depuis des semaines... Tu vois, c'est le dernier jour de l'année scolaire, cela tombe bien pour régler les comptes..."


Maman annonça qu'on allait régler nos comptes... Je protestai en rappelant 
que je venais déjà de recevoir "ma" fessée, une heure avant dans ma chambre...
Mais, Maman rétorqua que c'était pour avoir menti effrontément,
que cela n'allait pas m'empêcher de recevoir mon dû...  

Maman avait une logique imparable, et son raisonnement ne me surprenait pas, tant j'y étais habituée. Mais, je constatais qu'elle insistait sur la fessée à laquelle j'avais voulu échapper, jusqu'à me faire admettre que c'était un dû, ce dont je me doutais au fond de moi. 
Sauf que, dans son esprit, il n'y avait pas que la mauvaise note et le mensonge, et la suite me fit encore angoisser davantage...
Elle poursuivit donc : "Mais, à l'heure des comptes, il faut aussi parler de la signature imitée... Et, c'est autrement plus grave qu'une simple mauvaise note, Christine. Il faut que tu en aies conscience... Cela s'appelle un faux, une contrefaçon, un usage de faux, et si tu étais majeure, cela pourrait t'envoyer au tribunal, voire en prison. Il n'est pas question que je te laisse faire... Alors, je t'annonce déjà que tu devras me faire une série supplémentaire de devoirs de vacances pour que tu comprennes combien c'est grave ce que tu as fait là..."
Des devoirs en plus, cela ne me réjouissait guère, mais j'avais l'impression que j'allais assez bien m'en tirer... 
J'avais cependant tiqué sur le "je t'annonce déjà" qui sous-entendait une suite autre que les devoirs de vacances...
Hélas, j'avais raison de tiquer, car Maman reprit en disant : "Bon, on verra ça pendant les vacances mais, en attendant, j'ai un moyen plus sûr encore pour que tu te rappelles de tes premiers essais de faussaire, et t'ôter l'envie de recommencer... Et ce moyen, Christine, cela va être une tannée magistrale, une déculottée dont tu te souviendras longtemps, ma fille... Et, estime toi heureuse que je n'attende pas le retour de tes soeurs pour te rougir les fesses devant elles..."
La détermination maternelle était impressionnante, et je me suis remise à pleurer, voyant déjà Maman se décaler pour s'asseoir au milieu du canapé. Je soliloquai : "Maman, Maman, oh non, Maman".
Mais, cela ne servait à rien, et l'ordre tant craint retentît, alors que Maman tapotait ses genoux pour m'indiquer le chemin : "Allez, Christine, viens ici... Tout de suite..."


Maman avait annoncé la sentence, et s'était décalée pour être assise
au milieu du canapé, une position que je lui connaissais bien...
Elle me présentait ses genoux... Je comprenais bien que ne pas m'avancer, 
ou la faire attendre l'aurait incitée à décider d'attendre le retour de mes soeurs...
Je m'approchai donc, lentement, pleurant sous le coup de l'émotion,
consciente que je venais en quelque sorte apporter mes fesses
pour "une tannée magistrale, une déculottée" dont je me souviendrais...
 

A SUIVRE

mercredi 1 novembre 2017

Chronique d'un redoublement : 123. Tempête sous un crâne avant une "explication" inévitable...

SUITE 122

Je ne savais plus quoi penser. J'étais affalée sur mon lit, couchée sur le côté, les jambes un peu relevées, presque en position foetale, comme absourdie, les fesses encore à l'air, sans que cela ne me choque, moi qui, toujours pudique, remontais ma culotte le plus vite possible en ce genre de circonstances...
Mais, là, j'étais comme ailleurs, perturbée par mes pensées, d'autant que je savais qu'il n'y avait personne d'autre que Maman à la maison, et que je n'avais pas à craindre de me donner en spectacle à mes soeurs...
Je posai à deux ou trois reprises ma main sur mes fesses, ressentant la chaleur qui s'en dégageait, me faisant comme un petit radiateur en bas du dos, sans toutefois que l'épiderme ne soit à vif. Le contact de ma main me faisait du bien, comme une caresse là où les claques avaient fait leur oeuvre...



J'étais restée affalée sur mon lit, les fesses encore à l'air, 
sachant la maison vide et mes soeurettes à l'école.
Ma main sur mon épiderme rougi me faisait du bien, et je pleurai longuement,
du fait de la fessée bien sûr, mais peut-être plus encore de me rendre compte
combien j'avais été stupide de nier l'évidence et de provoquer la colère maternelle... 

Je ne sanglotais plus que par saccades espacées, à des moments où les idées noires ou la peur revenaient... J'avais du mal à comprendre comment j'avais pu me défendre aussi mal. Je m'en voulais d'avoir eu ce réflexe stupide de nier l'évidence, de mentir effrontément au moment où Maman me mettait sous le nez la preuve de mon entourloupe...
J'avais pourtant essayé d'imaginer des explications plus ou moins plausibles, des circonstances atténuantes, ou même jouer les amnésiques en ne se rappelant plus, etc. Bref, depuis deux jours, je me préparais à tenter d'atténuer la réaction maternelle en cas de découverte de ma falsification, mais, là, au moment fatidique, c'est la plus invraisemblable des explications que j'avais sortie, déclenchant la colère maternelle, et sa volonté de corriger l'insolente sur le champ, de me montrer que l'on ne se moque pas de sa mère impunément, et que cela mérite bien une tannée, indépendamment des autres explications et conséquences que la falsification de signature mériterait...
Quelque part, bien sûr, on était un peu comme dans ces situations où la moutarde montait au nez de Maman, quand par exemple elle avait menacé l'une de nous trois à plusieurs reprises d'une fessée si l'on ne se calmait pas, puis que la fautive faisait en quelque sorte déborder le vase, par une réflexion, une bêtise de plus, ou un caprice. Cela amenait Maman à réagir sur le champ, en giflant ladite fautive, non sans lui promettre une fessée lorsque l'on serait de retour à la maison.
Je suppose que Maman devait avoir vu depuis la veille ma fausse signature et qu'elle ruminait intérieurement, voulant toutefois avoir vérifié toutes mes copies avant de me demander des explications et de sévir... Nul doute que, dans son esprit, la manoeuvre grossière de son aînée allait forcément se payer par une fessée magistrale, et les allusions et menaces de ces dernières 48 heures le prouvaient à l'évidence.
Moi-même, dans mes cauchemars et dans mes moments d'angoisse depuis que la liasse de copies de maths était réapparue, je n'avais aucun doute là-dessus... Je savais bien que mon seul salut aurait pu être que Maman ne s'aperçoive de rien, sinon j'étais assez au courant des méthodes maternelles pour savoir que j'aurais à préparer mes fesses...
Autrement dit, sans se l'avouer, elle comme moi, imaginions bien que, le moment venu, il y aurait une grande explication et de la fessée dans l'air...
Sauf que, vexée et énervée par mon attitude stupide (j'en avais moi-même conscience a posteriori), Maman n'avait pu se retenir de traiter l'insolence de sa fille par une fessée indépendante du reste, car il n'était pas question que l'apprentie faussaire ne soit sommée de s'expliquer en détail... Avant d'entendre une sentence maternelle qui ne faisait guère de doute...


C'était, je le comprenais maintenant, mon insolence et ma façon
de nier l'évidence qui m'avait valu cette réaction immédiate de Maman,
me flanquant une fessée sur le champ, avant même de s'expliquer sur le fond...

Toujours sur mon lit, la tête bourdonnante, je venais de comprendre que la fessée reçue ne pouvait, dans la logique maternelle, n'être qu'un plus, qu'une sorte de prime à l'insolence, qu'une réponse immédiate à qui voulait faire passer sa mère pour quelqu'un qui perd la tête...
J'avais eu beau protester en criant  "Non, Maman, non, ça y est, je l'ai eue ma fessée",  quand elle m'avait informée de ses intentions, mais Maman avait bien dit que rien n'y ferait, et que j'étais quitte pour une nouvelle séance, la vraie cette fois, et qui serait forcément pire que la première...
En y repensant, je m'entendais supplier avec cette phrase : "Non, Maman, non, ça y est, je l'ai eue ma fessée". C'est drôle, non, l'adjectif est mal choisi, disons plutôt c'est révélateur de remarquer que j'avais dit "je l'ai eue, MA fessée" ! Je n'avais pas dit : "Tu m'as déjà donné la fessée", ou "je viens de recevoir une fessée", non, j'avais dit "ma" comme pour me l'approprier, comme si ce n'était pas une fessée ordinaire, et cela ne l'était pas puisque je la craignais, j'y pensais, je l'imaginais depuis 48 heures... Voire même depuis le jour où j'avais imité la signature maternelle, consciente que cela pourrait me valoir une déculottée magistrale, mais faisant cela aussi pour éviter une probable fessée si j'avais fait signer mon 5 sur 20 à Maman dans une semaine qui était déjà très agitée pour mon cas...
Il est vrai que, vu ainsi, en me rappelant les circonstances et ce que ma falsification m'avait déjà évité, je n'avais pas à me plaindre. Cette première fessée, impulsive et sur le coup de la colère, ce qui n'était pas souvent le cas de la part d'une mère qui attendait plutôt d'être calmée pour corriger sa fille, était compréhensible... Et, au moins, elle avait contribué en me faisant crier sans retenue (dans la maison vide) à me calmer aussi un peu.
Ma main posée à nouveau sur ma fesse gauche me montra que la chaleur avait déjà bien baissé... Je voulus le constater de visu, et me relevai pour aller regarder mon bas du dos dans la glace de mon armoire...


Ma main posée sur mon bas du dos me montra que la chaleur avait baissé...
Je me relevai curieuse d'aller voir dans la glace ce qu'il en était... 

Je vis le réveil au passage. Il était 14 h 30,  cela faisait donc près de vingt minutes que Maman était redescendue... Et qu'elle m'attendait...
J'avais toujours une sorte de frisson en regardant ma lune dans le miroir. Je le ressentis, là, très fortement, et détournai le regard. J'y revins, car je constatai que mes fesses étaient moins rouges que je ne l'imaginais. Il est vrai que d'autres fois, je saisissais ce reflet au moment de remonter ma culotte, à peine descendue des genoux maternels...
Non, là, un gros quart d'heure après, elles n'étaient pas redevenues blanches, mais étaient plus d'un rose pâle que rouges. J'en étais presque rassurée... Seule une petite plaque rouge sur l'arrière de la cuisse droite marquait un endroit sensible où Maman avait fait tomber trois ou quatre claques consécutives, en sorte de diversion, à un moment où j'avais tenté de remonter ma culotte en l'agrippant.
Hormis cette rougeur persistante en un endroit habituellement épargné, mon bas du dos était déjà presque revenu à sa pâleur initiale, ce qui m'étonnait plutôt. Mais c'était bien la preuve que la fessée reçue, donnée sous le coup de l'impulsion par une Maman vexée à sa grande fille paniquée d'une telle soudaineté, avait surtout été une tannée rapide, plus éclatante que cuisante.




Mes fesses n'étaient déjà plus rouges, mais d'un rose pâle,
preuve que la tannée rapide avait été plus éclatante que cuisante... 

Je me rhabillai, cherchant à changer d'idée et à ne plus penser à cette fessée, mais rien n'y faisait. J'avais la gorge sèche, mais je ne voulais pas descendre boire à la cuisine. J'allai dans la salle de bain, me servir un peu d'eau dans un verre à dents. Maman qui devait avoir l'oreille aux aguets m'entendit passer sur le palier et faire couler de l'eau.
"Christine, qu'est-ce que tu fais donc au lieu de venir me voir...?" lança-t-elle du bas de l'escalier. 
"Euh, rien, Maman, rien, je buvais juste un peu d'eau", répondis-je.
Elle répliqua : "Tu ferais mieux de descendre au lieu de tourner en rond. Plus vite on s'expliquera, et plus vite on réglera nos comptes... Cela ne sert à rien de tergiverser, tu sais très bien qu'il faudra passer par là..."
Je rétorquai juste : "Oui, M'man, je vais descendre. Euh, enfin, euh, bientôt... Attends..."
Maman repartit vaquer à ses occupations au salon, non sans lancer : "Enfin, c'est toi qui vois, Christine. J'ai tout mon temps, mais il ne faudrait quand même pas abuser de ma patience... A moins que tu n'attendes le retour d'Aline et Diane..."
La perspective me fit grimacer, mais je ne descendis pas sur le champ, préférant encore retourner dans ma chambre, la tête pleine de pensées qui se bousculaient. Bien sûr, comme disait Maman "plus vite, on s'expliquera" et plus vite ce sera fini... Mais, comment descendre quand on sait ce qui nous attend, quand Maman vient de rappeler que l'on allait "régler nos comptes" ! Ce qui revient à annoncer le programme, ce qui veut dire clairement : "Ramène tes fesses, ma fille" !
Cette dernière pensée me fit sangloter, et des larmes me montèrent à nouveau aux yeux, pas de douleur cette fois, mais d'émotion, d'angoisse...
Je me rallongeai sur mon lit, de tout mon long, sur le ventre, la tête dans l'oreiller, cherchant à me vider la tête, à retrouver un semblant de calme. J'étais dans une sorte de torpeur, et les minutes passèrent les unes après les autres...


Maman venait de rappeler que nous allions "régler nos comptes".
C'était comme dire : ramène tes fesses, ma fille...
Je m'effondrai à nouveau sur mon lit, sanglotante, angoissée... 

Un moment, je regardai mon réveil. Il était 15 h, passé même de 4 ou 5 minutes. Je sursautai, pensant à mes soeurs, mais je me rassurai : c'était 15 h et non 16 h, et elles ne sortaient qu'à 16 h 30. N'empêche que, si j'avais en quelque sorte déjà gagné une heure avant la suite promise, mieux valait peut-être ne pas tenter le diable, et prendre son courage à deux mains pour une explication "entre quatre z'yeux" avec Maman, et non pas devant deux autres paires d'yeux de curieuses...
Je me relevai, me regardant dans la glace, reflétant une Christinette pas rassurée, mais ayant séché ses larmes. Je rajustai ma tenue et mes deux barrettes dans mes cheveux. Je me tournai pour me voir de côté, puis de dos. J'hésitai un instant, mis la main sur le fond de ma robe, puis la retirai...
Mais, la curiosité fut plus forte et, en tendant l'oreille, pour vérifier que Maman ne monte pas à cet instant, je remontai l'arrière de ma robe, et glissai ma culotte vers le bas, jusqu'à mes genoux, le temps de constater l'état de mes fesses...
La petite rougeur à l'arrière de la cuisse était à peine visible, et mes deux joues du bas avaient quasiment retrouvé leur blancheur initiale... 
Je me regardai un moment, un rien perturbée d'avoir encore en tête le bruit, le mal, les cris de la fessée du début d'après-midi, et de n'en porter presque plus trace...
Je ne savais pas quoi penser... Je me disais que si je devais en recevoir une autre, elle aussi ne serait ensuite, et assez vite, qu'un mauvais souvenir. En même temps, je craignais que Maman, en découvrant une lune redevenue pâle, ne mette encore plus d'énergie à me la rougir à nouveau...
Je détournai à nouveau le regard, et me rhabillai, veillant à bien cacher ma lune, tirant sur le bas de ma robe pour la rendre plus couvrante encore...
Je préférai ne plus réfléchir, faute de quoi, jamais je ne descendrais.
Je pris une grande respiration et quittai ma chambre pour descendre retrouver Maman...


Je rajustai ma tenue, avant de quitter ma chambre.
J'avais bien conscience que descendre rejoindre Maman,
c'était marcher vers une nouvelle fessée...
Mais, l'heure tournait, et je ne voulais surtout pas
attendre le retour de mes soeurs...
A SUIVRE


dimanche 22 octobre 2017

Chronique d'un redoublement : 122. De la confirmation de mes peurs à une première "explication" !

SUITE 121 

Maman arriva donc enfin, même si j'aurais préféré qu'elle ne monte jamais me rejoindre. Mais, cette demi-heure d'attente avait été pénible nerveusement, tant je ne réussissais pas à me décider sur quelle attitude adopter, ayant surtout en tête les menaces maternelles plutôt claires distillées depuis la veille...
Maman avait les dernières copies dans les mains, et les posa sur mon bureau, avant de reprendre la pile des autres copies que j'avais cette fois mises dans la malle de rangement comme si l'on n'en avait plus besoin. Maman fit une remarque : "C'est étonnant comme toi, ma fille, qui n'est pas une maniaque de l'ordre, il y a des choses que tu ranges très vite..."
Je ne répondis rien, ayant surtout des inquiétudes pour la suite...


Maman ressortit mes copies de la malle, s'étonnant ironiquement 
de mes talents soudains de bonne rangeuse...
Mais, je la sentais les nerfs à vif, et je tremblais intérieurement...

Maman remit tout sur mon bureau et montra la pile du doigt : "Alors, Christine, voilà ton travail de l'année. On pourra s'en servir pour des devoirs de vacances", commenta Maman, en me regardant fixement. Je répondis juste : "Oui, ah oui", d'un ton qui sonnait faux, car on aurait dit que je prenais cela pour une bonne idée, alors qu'en temps normal, évoquer des devoirs à venir m'aurait plutôt fait faire grise mine...
"Mais, tu n'as rien à me dire, à propos de ces copies, Christine ? Il n'y a rien de bizarre, tu es sûre ?" ajouta-t-elle, l'air inquisiteur...
J'ai pris mon air innocent et répondu : "Bah, non, M'man, rien du tout. Que veux-tu qu'il y ait de bizarre ?"
Maman soupira longuement et dit : "Bon, on va arrêter ce petit jeu, Christine". Elle prit la pile de copies, chercha un instant dedans, et en sortit la liasse de devoirs et contrôles de maths, celle que j'avais mise tout en dessous, bien sûr...
Je fis la grimace en voyant la manoeuvre. Maman s'en aperçut et demanda : "Tu veux dire quelque chose, Christine ? A propos des devoirs de maths, peut-être ?" Comme par réflexe, je répondis par la négative : "Non, non !"
Je sentais que Maman commençait à bouillir intérieurement, mais je ne voyais pas comment faire autrement que de continuer à faire l'innocente. Même si je comprenais qu'il allait être question de cette fameuse copie...
En effet, Maman feuilleta la liasse et l'ouvrit à la page du fameux 5 sur 20 que Maman n'avait réellement jamais eu entre les mains auparavant, même si elle était signée de son paraphe... 
J'avais l'impression que le ciel allait me tomber sur la tête... Comme si je venais d'être prise la main dans le sac...
Maman me mit la copie devant le nez. Et m'interrogea, alors que je commençais à baisser la tête : "Christine, regarde-moi dans les yeux...Et dis-moi donc, qui a bien pu signer cette copie ?"
Je restai sans voix, la panique gagnant mes pensées, ne pouvant que bégayer : "Bah, euh, bah..." 
Maman revint à la charge : "Réponds-moi, Christine. Et vite..."
Je ne savais pas quoi dire, quoi faire, j'étais partagée au fond de moi, mais surtout paralysée par l'enjeu, par ce que je voyais venir...
Je ne saurai jamais ce qui serait arrivé, ce qui aurait changé si j'avais avoué sur le champ, si j'avais dit que c'était moi qui avais imité la signature et demandé pardon dans la foulée... Peut-être que, peut-être alors... Mais avec des si, on mettrait Paris en bouteille, dit-on, et qu'importe puisque je ne le saurai jamais, ayant par réflexe, par entêtement, choisi de nier, et de nier encore...
Et la phrase qui sortit de ma bouche fut : "Bah, c'est toi, M'man. Tu vois bien que c'est toi qui as signé..."
J'étais là, debout près de mon petit bureau, dans ma chambre, face à Maman, qui reposa la liasse, et ma fixa en disant : "Christine... Ah, Christine..." Ce qui me fit relever la tête... Et, j'eus à peine le temps de voir que sa main droite partait vers moi, et retomba sur ma joue gauche, me giflant sèchement. Je poussai un cri, éclatant en sanglots et relevant les mains comme pour me défendre d'une autre gifle qui aurait pu suivre la première...




Une gifle, oui, une gifle... C'était rare dans l'arsenal punitif de Maman.
J'éclatai en sanglots, comprenant que ma défense consistant
à tout nier ne faisait qu'aggraver mon cas...
Il était hélas trop tard, et déjà Maman m'empoignait par le bras... 

Mais, c'est mon poignet gauche que Maman attrapa, me bloquant avant de me tirer en se dirigeant vers mon lit, où Maman s'assit en une position que je connaissais trop...
"Maman, Maman, non, qu'est-ce que tu fais ?"  m'exclamai-je, alors que je savais trop bien ce que Maman faisait...
D'un geste fort, alors que j'essayais de freiner la manoeuvre en bloquant mes pieds sur le sol, Maman me bascula en travers de ses genoux, ne perdant pas de temps pour remonter immédiatement le bas de ma robe sur mon dos...
"Non, non, no-o-o-o-on !", je ne savais rien dire d'autre, alors que Maman attrapait l'élastique de ma culotte et la baissait jusqu'à mes genoux...
J'avais les fesses à l'air, et Maman rajusta ma position pour bien m'équilibrer, avant d'annoncer : "Ah, tu l'auras cherchée celle-là... Je ne vais pas te laisser te moquer de moi plus longtemps... Tu vas comprendre ta douleur, ma fille..."
Et, à peine avait-elle dit cela, à peine avais-je pu ressentir que mon bas du dos était offert à sa colère, que les premières claques tombèrent...
Elles étaient d'entrée très fortes, données par une mère réellement sur les nerfs, se sentant offensée, comme vexée par l'attitude de sa fille.



Vexée et considérant ma réponse comme une manière
de la prendre pour une imbécile, Maman avait agi
dans l'instant, me basculant en travers de ses genoux,
décidée de passer ses nerfs sur mes fesses...

La porte de ma chambre était grande ouverte, et heureusement nous étions seules dans la maison, et j'avais l'impression que les claques faisaient résonner les murs et au delà... J'avais été surprise, estomaquée par la rapidité de mise en oeuvre de cette fessée, de cette tannée soudaine, même si depuis la veille, une voix en moi me disait de préparer mes fesses...
Je criais sans me retenir, n'ayant pas peur des oreilles indiscrètes de mes soeurs, alors que Maman s'en donnait à coeur joie sur mes fesses, devenues brûlantes et à vif en quelques dizaines de secondes...
Entre des séries de cris, je suppliais Maman : "Arrête, arrête, je vais t'expliquer, je vais te dire, aïe, aïe, aïe ! " Mais, rien n'y faisait, et Maman poursuivait cette volée donnée pour une fois avant même d'en avoir prononcé le nom, de cette fessée flanquée sur le champ...  C'était une véritable dégelée, sonore et d'une force rare.




C'était une tannée soudaine, même si je la craignais depuis la veille,
Une fessée sonore et d'une force rare,
dont les claques et mes cris devaient résonner dans toute la maisonnée,
heureusement vide...

S'arrêtant enfin de claquer ma lune déjà écarlate, elle ne relâcha en rien son étreinte, montrant qu'elle ne faisait qu'une petite pause, pour mieux repartir et parachever son oeuvre. 
Respirant un instant, elle commenta : "Ah, oui, tu vas t'expliquer, Christine... Et, on va s'expliquer toutes les deux, plus tard, ma grande... Mais, là, c'est juste un supplément, pour t'apprendre à te moquer de ta mère, et à jouer les innocentes... Je t'ai assez tendu la perche depuis hier, Christine.. Ce n'était pas pour que tu te fiches de moi de la sorte, en me faisant passer pour une idiote, pour quelqu'un qui ne sait plus ce qu'il a signé ou pas... Ca, ma grande, tu vas me le payer, et tu t'en souviendras longtemps, je te prie de me croire..."
Et, à peine ces mots prononcés, qu'elle se remit à claquer mes fesses, me faisant haleter, crier, supplier, le temps d'une tannée supplémentaire, un peu plus lente, mais encore plus précise pour transformer mon bas du dos en lune rouge et brûlante...




Après avoir repris son souffle et exprimé sa colère, 
Maman s'appliqua à mener cette tannée à son terme,
me faisant haleter et crier,
prenant conscience que jamais je n'aurais dû nier l'évidence... 

Maman s'arrêta enfin. Cela n'avait pas été une tannée d'anthologie, car elle avait été surtout forte et rapide, mais j'en ressortais suffocante et pleurant à chaudes larmes...
Maman me relâcha, et je me retrouvai un genou à terre, avant de me relever titubante, les pieds empêtrés dans ma culotte tombée aux chevilles, pour finalement m'effondrer sur mon lit, la lune encore à l'air.
Maman s'était relevée et fit deux pas vers la porte de ma chambre, avant de s'arrêter et de me lancer : "J'espère qu'après cette fessée, ta mémoire te reviendra et que tu sauras m'expliquer comment ton devoir de maths a pu être signé sans que je ne le vois... Je te laisse réfléchir, tout le temps qu'il faudra... Je vais aller faire de la couture au salon... Je t'y attends, Christine... Quand tu seras prête, descends me voir avec la copie en question, et on en discutera toutes les deux... J'espère que tu auras de bons arguments... Et que tu ne continueras pas à me mentir effrontément... Mais, je serais à ta place, je crois que je préparerais à nouveau mes fesses..."
Je me remis à pleurer, éclatant en sanglots : "Non, Maman, non, ça y est, je l'ai eue ma fessée".
Maman rétorqua : "Ce n'est pas toi qui commandes, Christine. Ce que tu viens de recevoir, c'était pour avoir essayé de me prendre pour une idiote. Je suis déjà assez gentille pour te laisser le temps de la réflexion. Maintenant, j'attends juste tes explications et sans nouveau mensonge cette fois... Et après, on réglera nos comptes, ma fille... Tu n'imagines pas que l'on en reste là... Réfléchis bien, prends ton temps, et viens me voir... A moins que tu ne préfères attendre que tes soeurs rentrent à la maison un peu après 16 h 30... A toi de voir, Christine, mais, crois-moi, nous n'avons pas fini notre discussion, et tu n'y échapperas pas..."




Maman me laissa seule dans ma chambre, où je m'étais affalée
sur mon lit, la lune écarlate à l'air, venant de comprendre
que je n'en avais pas fini avec la colère maternelle... 

Sur ces mots, Maman sortit de ma chambre et descendit, me laissant en larmes, si émue et perturbée que je restai ainsi allongée sur mon lit, les fesses rougies et à l'air, pendant un long, très long moment...
A SUIVRE

dimanche 15 octobre 2017

Chronique d'un redoublement : 121. De la fin des cours à une attente qui entretient la peur......

SUITE 120

Pour cette dernière nuit avant la fin de l'année scolaire, j'aurais dû avoir l'esprit tranquille, penser aux vacances, me dire que c'en était enfin fini de cette classe de Cinquième redoublée.
Mais la copie de maths à la signature maquillée avait ressurgi au coeur des liasses de devoirs et autres contrôles et compositions ramenés à la maison. Et, moi qui imaginais pouvoir régler cela sans dommage, pour peu que Maman n'y fasse pas attention, j'avais de gros doutes, du fait de l'attitude maternelle assez mystérieuse, et de ses menaces à peine voilées, sans pour autant en révéler le motif...
J'étais donc dans l'expectative, ne voulant surtout pas avouer spontanément si par hasard ce n'était pas le motif de la grogne de ma chère mère... Mais, en même temps, si elle avait découvert le pot aux roses, il était aussi logique qu'elle vérifie toutes les copies avant de me demander des comptes... Car, entre temps, j'aurais pu peut-être faire disparaître des preuves d'éventuelles autres falsifications...
Bref, au lieu de dormir avec la tête aux vacances, j'avais passé une nuit agitée, tentant d'imaginer ce que j'allais pouvoir dire si Maman avait tout deviné...
Même au réveil, je ressentis bien que cette dernière avait un regard plutôt renfrogné à mon égard. Et une communication très minimaliste.
Aline et Diane, elles, étaient guillerettes, ravies de finir l'année scolaire le soir-même. Diane, se rappelant que, pour ma part, je n'avais pas cours l'après-midi, commenta : "Ah la chanceuse de Christine. Dire qu'elle sera déjà en vacances ce midi".
Mais, Maman rétorqua d'une façon ironique : "Je ne suis pas sûre que ce soit une chance, moi !"


Aline et Diane m'estimaient "chanceuse" de ne pas retourner
en classe cet après-midi là...
Maman, croisant les bras, et nous regardant avec un air ironique,
et comme un petit sourire en coin, rétorqua que
ce n'était "pas forcément une chance..."
Voilà qui ne fit rien pour diminuer mon angoisse... Bien au contraire ! 

Je me gardai bien de demander pourquoi. J'avais trop peur que Maman ne réponde en distillant encore une de ses phrases en forme de menaces plus ou moins claires... Surtout que je voyais bien dans les regards maternels, qu'elle ne disait rien pour l'instant, mais se réservait sûrement un moment propice pour régler ses comptes...
Pour une fois, je suis partie au collège, heureuse de quitter la maison, tout en sachant que j'y reviendrais à midi, avec certainement plus d'angoisse...
Cette matinée me sembla bien courte, contrairement à d'autres jours, et nous ne travaillâmes guère, les profs eux-mêmes ayant les vacances en tête. Je récupérai les dernières copies non encore rendues, sans angoisse, car il n'y avait dedans ni trop mauvaise note, ni signature falsifiée...
Au dernier intercours, Brigitte et Babette s'amusèrent à me dire que "j'allais leur manquer" durant ces vacances, et me conseillèrent d'être "vraiment bien sage" pour "ne pas fâcher Maman, sinon..., sinon..." Et il n'y avait pas besoin de me faire un dessin, pour que je complète dans ma tête leur "sinon..., sinon..." !


Au dernier intercours, Babette et Brigitte, avec un rire moqueur,
me conseillèrent d'être "vraiment bien sage" pendant les vacances,
ajoutant que "sinon..., sinon..."
J'enrageais en devinant trop bien ce que signifiait ce sinon... 
 

Leur petit rire moqueur me glaça, et je cachai mon émotion, alors que remontait en parallèle la petite phrase de Maman, qui affirmait la veille que je "savais bien" ce qui "m'attendait"...
Babette me dit enfin qu'elle irait avec Brigitte et deux autres filles, cet après-midi là à la piscine, m'invitant à les rejoindre éventuellement... Je répondis que j'avais autre chose de prévu, sans préciser quoi.
Babette revint à la charge et proposa : "Si tu veux que ma mère appelle la tienne et qu'on passe te chercher". Je répliquai immédiatement que ce n'était pas la peine, car on devait aller chez le docteur. Ce n'était pas vrai, mais je voulais surtout éviter un appel de la mère de Babette, et que Maman ne réponde au téléphone que sa fille allait être punie, ni surtout qu'elle précise pourquoi et comment...
Je rentrai donc à midi en trainant les pieds, comme les jours d'arrivée d'un bulletin de colle, comme ces jours-là où, sans être parfaitement certaine que l'enveloppe venant du collège serait bien dans le courrier du jour, je savais bien qu'il y avait 99 chances sur cent qu'elle le soit, et que mes fesses s'en rappelleraient...


Je n'avais pas envie de rentrer à midi, même si c'était le début
des vacances pour moi. Je n'étais pas rassurée du tout, et traînassai 
comme je le faisais les jours où je craignais l'arrivée d'un bulletin de colle... 

De toute manière, là aussi, fausse signature découverte ou autre motif, je savais que Maman était fâchée, et que ce dernier jour de classe allait à l'évidence mal se terminer pour moi...
Mes soeurs étaient déjà à table quand je revins à la maison avec quelques minutes de retard... Maman me lança : "Pas très pressée de rentrer à la maison, ma grande ? Mais, ça peut se comprendre..."
Je baissai la tête sans répondre, me dirigeant vers l'escalier pour aller ranger mon cartable dans ma chambre. Maman m'arrêta : "Laisse donc tes affaires en bas. Il faut que je les regarde. Et, viens à table, ton entrée est servie".
Le repas passa sans allusions notoires, les petites étant à l'évidence plus bavardes et enjouées que moi... Maman me demanda de débarrasser la table, pendant qu'Aline et Diane montaient jouer en attendant l'heure de repartir à l'école. Pendant ce temps, Maman s'était servie une tasse de café qu'elle alla boire tranquillement dans le salon, non sans prendre au passage mon cartable qu'elle vida sur la table basse, se mettant à examiner cahiers et copies.
Je débarrassai donc, puis m'éclipsai, et montai dans ma chambre, ne voulant pas provoquer de réaction maternelle anticipée.
A 13 h 20, Maman appela du bas : "Allez, les filles, c'est l'heure, descendez donc !" 
Aline et Diane quittèrent leur chambre, et je descendis aussi, Maman n'ayant pas précisé "les petites" et imaginant peut-être qu'elle allait me demander de les accompagner jusqu'à leur école. Ou qu'elle allait vouloir que l'on s'explique...
Mais, ce n'était pas le cas, et en me voyant descendre à mon tour, Maman éleva le ton, montrant que son humeur n'était pas au beau fixe, c'est le moins qu'on puisse dire...
"Retourne donc dans ta chambre, Christine... Et, attends-moi là-haut... Je vais venir m'occuper de ton cas..." La menace devenait de plus en plus claire, et je tournai les talons pour vite remonter...


Maman m'ordonna de remonter dans ma chambre,
et de "l'attendre", ajoutant qu'elle allait venir
"s'occuper" de mon cas... Cela ne présageait rien de bon... 

Aline, qui avait tout entendu, demanda : "Mais, M'man, ça veut dire que Christine va être punie ?" 
Maman rétorqua : "Cela ne te regarde pas".  
Quant à Diane, elle s'aperçut qu'elle n'avait pas pris son sac de sport pour le dernier cours de gym de l'année, et elle remonta quatre à quatre les escaliers afin de le récupérer. J'étais restée sur le palier, en haut des escaliers pour guetter ce que pouvait dire Maman. Diane en profita pour me faire un petit geste très parlant de la main, me glissant à mi-voix : "Je ne sais pas ce que tu as fait, mais je suis sûre que ça va barder pour tes fesses..."
Je répondis en tentant de cacher mon angoisse : "Mais, non, mais non, tu te trompes, c'est juste une bricole, je te promets".
Mais, Diane n'en démordit pas, me chuchotant : "Mais je te dis que si. Moi, j'me trompe jamais. Tu vas encore avoir la fessée... J'arriverai bien à le savoir..."
Un "Diane, dépêche-toi, vous allez être en retard !", retentit du bas, et ma petite soeur me laissa en plan pour filer vers l'école...


Diane était remontée chercher son sac de gym, 
elle en profita pour essayer d'en savoir plus, 
en me prédisant que j'allais recevoir "encore la fessée".
Ce qui m'énervais, c'est que, jamais ou presque, elle ne se trompait...  

J'espérais surtout qu'elle n'allait pas confier ses déductions à ses copines de classe... 
En tout cas, je me serais bien passée de ses commentaires et de ses prévisions, car, hélas de hélas, je n'avais guère souvenance de fois où soeurette s'était trompée en la matière... Et, avant même que Maman ne dévoile ou ne confirme le motif de son courroux, une petite voix en moi me susurrait que j'allais devoir préparer mes fesses...
Bien sûr, je me disais que, cette fois au moins, si Maman agissait maintenant, mes soeurs n'entendraient, ni ne verraient rien...  Que, pour une fois aussi, je n'aurais pas à attendre l'heure du coucher pour présenter ma lune à la colère maternelle... Mais, rien n'avait encore été dit clairement, et j'avais la tête agitée de mille sentiments contradictoires, hésitant encore, si c'était bien ce que je pensais, s'il fallait avouer d'entrée ou jouer l'innocente...
Je tournais en rond, voyant mon air apeuré en me regardant dans la glace, et m'imaginant robe relevée, et culotte baissée, en travers des genoux maternels...
Mais, alors que je m'attendais à ce que Maman monte dès le départ des petites, il n'en fut rien, et les minutes passèrent. Dix, puis quinze... J'en eu assez de tourner en rond dans la chambre, et je m'arrêtai, m'asseyant sur le lit, prostrée, guettant le moindre bruit.
Par deux fois, je sursautai, mais le bruit venu du bas ne fut pas suivi de pas dans l'escalier.
Je vis mon réveil marquer 14 h, je poireautais donc depuis une bonne demi-heure, comme si Maman me laissait mijoter à souhait... Quand, enfin, je l'entendis monter dans l'escalier...

A SUIVRE